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Circulation d’un modèle urbaine « alternatif »?

Circulation d’un modèle urbaine « alternatif »?

Circulation d’un modèle urbain « alternatif » ? – Nicolas Douay et Maryvonne Prévot

2016

L’urbanisme tactique propose à tout citoyen d’agir matériellement sur son environnement urbain immédiat et quotidien afin de le rendre plus agréable à vivre, et ce sans attendre que les autorités/acteurs en charge de l’aménagement et de l’urbanisme répondent à ses aspirations. À première vue cela remet en cause le rôle central des institutions publiques dans la régulation et la maîtrise de l’espace public et des aménagements. En ce sens, les conditions sociétales de l’émergence même de ces nouvelles initiatives d’appropriation citoyenne d’espaces publics, délaissés ou pas, doivent être analysées. Si l’urbanisme tactique s’attache à démontrer que chacun est en capacité de transformer, à l’échelle locale, la manière de penser et de faire la ville, ce n’est pas tant en son nom propre qu’au nom d’intérêts partagés par d’autres membres de sa communauté. Ce modèle urbain alternatif s’appuie donc sur une large communauté connectée aux réseaux sociaux qui permet la circulation des initiatives prises ou des pratiques adoptées et leurs adaptations dans différents contextes locaux. L’urbanisme tactique porte-t-il « l’étendard des échanges désintéressés et des valeurs du don promus par la génération des pionniers du Net » (Dagnaud) en étant le vecteur d’une démocratie « impliquante » ou ne serait-il désormais qu’un des visages renouvelés des solutions dominantes (mainstream) – d’aménagement urbain ? Le cas de Paris permet d’illustrer cette réception du modèle et son institutionnalisation somme toute assez rapide.

Retrouver l’article entier via ce lien !

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Manifeste du Tiers Paysage

Manifeste du Tiers Paysage – Gilles Clément

2004

Le Tiers Paysage est un concept provenant du jardinier et paysagiste Gilles Clément. Il le définit comme la somme des espaces où l’homme abandonne l’évolution du paysage à la seule nature. Il concerne les délaissés urbains ou ruraux, les espaces de transition, les friches, marais, landes, tourbières, mais aussi les bords de route, rives, talus de voies ferrées, etc … A l’ensemble des délaissés viennent s’ajouter les territoires en réserve. Réserves de fait : lieux inaccessibles , sommets de montagne, lieux incultes, déserts ; réserves institutionnelles : parcs nationaux, parcs régionaux, « réserves naturelles ».

Comparé à l’ensemble des territoires soumis à la maîtrise et à l’exploitation de l’homme, le Tiers-Paysage constitue l’espace privilégié d’accueil de la diversité biologique. Les villes, les exploitations agricoles et forestières, les sites voués à l’industrie, au tourisme, à l’activité humaine, l’espace de maîtrise et de décision sélectionne la diversité et parfois l’exclut totalement. Le nombre d’espèces recensées dans un champ, une culture ou une forêt gérée est faible en comparaison du nombre recensé dans un délaissé qui leur est attenant.

Considéré sous cet angle le Tiers-paysage apparaît comme le réservoir génétique de la planète, l’espace du futur …

Retrouvez l’ensemble du Manifeste du Tiers Paysage via ce lien !

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Les Maitrises d’Ouvrage Alternatives

Les Maitrises d’Ouvrage Alternatives – Sarah Bronsard, Annette Cochard, Hubert de Fougerolle, Leslie Grigné, Clara Palaric ; sous la direction de Sylvie Fol

Avril 2020

Cette étude s’inscrit dans le cadre d’un travail universitaire commandé par l’association Notre atelier commun, la coopérative Plateau urbain et l’agence Palabres, collectivement porteurs de la démarche La Preuve par 7 à cinq étudiants en Master 2 d’urbanisme, à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne. L’objectif de cet atelier, mené sur une période de six mois, est de réfléchir aux modèles juridiques et organisationnels pouvant servir de cadre à de nouvelles formes de maîtrise d’ouvrage. La phase précédente s’articulait en deux axes : le premier, un travail de réflexion et d’état de l’art, visait à la fois à déterminer ce que peuvent recouvrir les maîtrises d’ouvrage alternatives et à comprendre le contexte d’aménagement dans lequel elles émergent. Le second s’attachait à faire un état des lieux des dispositifs permettant de concrétiser ces nouveaux modes de faire. Cet état des lieux a pris la forme d’un abécédaire, qui regroupe les structures et les acteurs porteurs de maîtrises d’ouvrage alternatives, ainsi que les outils dont ils peuvent se saisir tout au long du processus de projet.

Si ces apports conceptuels et juridiques s’avèrent essentiels, leur utilisation dans la pratique en architecture et en urbanisme passe aussi par leur mise en œuvre dans des expérimentations concrètes. C’est à partir des difficultés que rencontrent sur le terrain des porteurs de projets en cours de montage, et grâce à leurs retours d’expérience positifs ou négatifs, que peuvent se dessiner des repères communs. La deuxième partie de cette étude est axée sur deux projets en cours de montage accompagnés par La Preuve par 7 dans deux communes de la banlieue parisienne. Nous en présenterons les grandes lignes afin de mettre en lumière les besoins, les opportunités et les défis posés par chaque situation en termes de maîtrise d’ouvrage et de gestion collective, avant de proposer des pistes juridiques et méthodologiques.

Consulter l’étude de cas des Maîtrises d’ouvrage Alternatives.

Consulter l’abécédaire des Maîtrises d’Ouvrage Alternatives.

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Urbanisme temporaire

Urbanisme temporaire : définitions, acteurs, outils et enjeux – Lisa Bachir, Sonia Dinh, Marion Dreuil, Camille Krier, Elvia Théron, sous la direction de Juliette Maulat

Décembre 2017

Pratique aujourd’hui largement mobilisée par des collectivités, par de grands propriétaires fonciers, par des collectifs d’artistes ou par des promoteurs, l’urbanisme temporaire touche également le grand public, notamment par le biais de programmations festives dans des lieux ouverts à tous. Selon l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile-de-France, l’urbanisme temporaire correspond à « toutes les initiatives qui visent, sur des terrains ou bâtiments inoccupés, à réactiver la vie locale de façon provisoire, lorsque l’usage du site n’est pas encore décidé, ou le temps qu’un projet se réalise » (IAU, 2017). Cette définition ne fait pas consensus; le terme restant mouvant tant les projets qui s’y rattachent sont divers. Tailles, acteurs mobilisés, outils juridiques, contextes urbains, programmations sont autant de caractéristiques qui peuvent varier d’une occupation à une autre.

L’enjeu, pour les différents acteurs qui s’emparent de cet outil, est alors de dépasser le flou qui entoure encore la notion d’urbanisme temporaire pour analyser les effets réels de ces opérations, qu’ils soient matériels ou symboliques. Les premiers travaux sur cet objet sont récents, les publications de l’IAU et de l’APUR datant par exemple de 2017. Les occurrences dans la littérature scientifique, mais aussi dans la presse se sont multipliées depuis une dizaine d’années. Il apparaît alors nécessaire d’adopter un recul critique afin de saisir ce que propose et génère l’urbanisme temporaire dans la ville, ce qui fait appel à l’évaluation des différents projets.

Pour consulter l’intégralité de l’Atelier rendez vous ICI !

 

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Le domaine des possibles

Le domaine des possibles – Patrick Bouchain

Novembre 2011

« Patrick Bouchain explore dans cette rubrique les zones d’ombres des textes règlementant le logement social, pour dégager une vision culturelle et libertaire dans une pratique toujours très contraignante. Les articles du code civil – chapitre « Du droit d’accession relativement aux choses mobilières » – sont passés au peigne fin pour envisager la possible appropriation d’un logement par son locataire. Appropriation versus propriété : comment l’habitat social, aujourd’hui truffé de normes étouffant l’acte d’habiter, peut-il gagner en souplesse pour, enfin, contribuer au mieux-vivre des plus modestes ? »

« Comment faire pour que les lois s’adaptent aux usages, plutôt que l’inverse ? Dans cette rubrique, Patrick bouchain se plonge dans la lecture du code civil et l’interprétation de ses défaillances. Objectif : assouplir les normes du logement social, remettre en cause le caractère apparemment immuable de la propriété, lui opposer l’appropriation réversible et partagée. Partant de l’idée qu’une règle non expérimentée est une règle sclérosée, ce malicieux constructeur nous emmène dans sa lecture des textes… »

« Et si la réglementation urbaine, des places publiques au logement social, s’inspirait du Code Rural ? Celui-ci contient en effet des pépites réglementaires, organisant l’entente entre l’homme et son environnement, jamais oublié. A-t-on perdu cette attention au territoire pour régir l’urbain ? Aurait-on pu administrer le logement social et les grands ensembles à partir de pratiques rurales, elles-mêmes issues de logiques spontanées ? Peut-on penser un Crédit « Citadin » sur le modèle du crédit agricole, administré par le Code Rural ? Après le Code Civil, Patrick Bouchain (re)visite le Code Rural. Deux milieux pas forcément incompatibles… »

Retrouvez l’intégralité des articles ici !

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LA PREUVE PAR 7

contact@lapreuvepar7.fr 

27, passage Courtois, Paris 11ème

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