Un projet manifeste initié par Patrick Bouchain
La Preuve par 7 est une démarche expérimentale d’urbanisme, d’architecture et de paysagisme qui accompagne des porteurs de projets urbains, d’équipements, d’habitat, en cours de développement à travers la France, à 7 échelles territoriales : un village, un bourg, une ville moyenne, des territoires métropolitains, une métropole, un équipement structurant et un territoire d’outre mer.
L’objectif : promouvoir le recours à la programmation ouverte ; dessiner de nouvelles manières de construire la ville collectivement, au delà du tandem élu-technicien ; promouvoir une réflexion ancrée dans la pratique quotidienne du terrain ; et revendiquer un droit à l’expérimentation par les montages et les usages.
Conçue dès le départ comme ayant vocation à fédérer différents acteurs à l’échelle de chaque site de projet mais également dans le monde de l’enseignement et de la recherche ou des réseaux qui s’inscrivent dans les mêmes perspectives, la Preuve par 7 est portée par l’association Notre Atelier Commun.
Les 7 échelles d’expérimentation

Si la loi est générale, les territoires, la géographie, les acteurs, leurs enjeux ne sont pas identiques. Il s’agit, à travers ces 7 échelles, de travailler sur l’interprétation du droit, et sur ce qu’il y a de commun dans cette diversité.
D’ores et déjà de multiples questions communes émergent et engagent à de nouvelles manières de faire : comment partir du terrain et de ses acteurs pour se saisir des grands sujets de société ? comment mener des projets d’équipements ou de logements qui s’adaptent aux singularités locales et permettent des appropriations collectives et individuelles, tout en répondant aux attentes bien définies des opérateurs et des financeurs ? comment instaurer un principe de programmation ouverte qui permette aux acteurs de continuer à construire, amplifier, adapter ou détourner les projets tout au long de leur existence ? quelles sont les conditions d’une réappropriation des dynamiques économiques, avec une valorisation des forces vives locales, et une transformation des ressources financières traditionnelles en leviers de développement local ?
Ou encore plus concrètement : “est-ce que l’on peut imaginer, dans un petit village, de construire des logements sociaux ? pourrait-on s’y loger et y travailler ? ”, “comment impliquer la jeunesse locale dans la construction d’un nouveau lycée et transformer le chantier en un lieu d’éducation populaire ?”
Le village
à Montjustin
Alpes-de-Haute-Provence
50 habitants
Le bourg
à Pérignat-ès-Allier
Puy-de-Dôme
1 500 habitants
La ville
à Saumur
Maine-et-Loire
27 500 habitants
Les territoires métropolitains
à Gennevilliers
Hauts-de-Seine
44 500 habitants
à Bagneux
Hauts-de-Seine
39 500 habitants
à Goussainville
Val d’Oise
30 000 habitants
La métropole régionale
à Orléans
Loiret
115 000 habitants
L’outre-mer
à Chiconi
Mayotte
8 300 habitants
Le bâtiment public désaffecté
à Lunel
Hérault
25 000 habitants