Urbanisme temporaire : définitions, acteurs, outils et enjeux – Lisa Bachir, Sonia Dinh, Marion Dreuil, Camille Krier, Elvia Théron, sous la direction de Juliette Maulat
Décembre 2017
Pratique aujourd’hui largement mobilisée par des collectivités, par de grands propriétaires fonciers, par des collectifs d’artistes ou par des promoteurs, l’urbanisme temporaire touche également le grand public, notamment par le biais de programmations festives dans des lieux ouverts à tous. Selon l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme de la Région Ile-de-France, l’urbanisme temporaire correspond à « toutes les initiatives qui visent, sur des terrains ou bâtiments inoccupés, à réactiver la vie locale de façon provisoire, lorsque l’usage du site n’est pas encore décidé, ou le temps qu’un projet se réalise » (IAU, 2017). Cette définition ne fait pas consensus; le terme restant mouvant tant les projets qui s’y rattachent sont divers. Tailles, acteurs mobilisés, outils juridiques, contextes urbains, programmations sont autant de caractéristiques qui peuvent varier d’une occupation à une autre.
L’enjeu, pour les différents acteurs qui s’emparent de cet outil, est alors de dépasser le flou qui entoure encore la notion d’urbanisme temporaire pour analyser les effets réels de ces opérations, qu’ils soient matériels ou symboliques. Les premiers travaux sur cet objet sont récents, les publications de l’IAU et de l’APUR datant par exemple de 2017. Les occurrences dans la littérature scientifique, mais aussi dans la presse se sont multipliées depuis une dizaine d’années. Il apparaît alors nécessaire d’adopter un recul critique afin de saisir ce que propose et génère l’urbanisme temporaire dans la ville, ce qui fait appel à l’évaluation des différents projets.
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