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La participation citoyenne – France urbaine

La participation citoyenne – France urbaine

La participation citoyenne – France Urbaine

2018-2019

« Ce rapport constitue la synthèse de l’étude commandée par France urbaine auprès de l’École urbaine de Sciences Po. Quatre étudiants du Master Stratégies Territoriales et Urbaines ont été mobilisés dans le cadre d’un projet collectif visant à dresser un état des lieux des pratiques de participation citoyenne au sein des membres de France urbaine. Cette enquête a consisté en une revue de littérature sur la démocratie participative, ainsi que sept visites de terrain dans des collectivités membres de France urbaine, au cours desquelles ont été effectués des entretiens semi-directifs avec les élus et agents des collectivités, mais aussi des citoyens et acteurs associatifs. Enfin, un questionnaire a été diffusé au sein des membres de l’association, dont un tiers a répondu, soit la moitié des métropoles françaises et plus de 60 % des villes de plus de 100 000 habitants. »

Consultez l’intégralité du rapport ICI !

 

La participation citoyenne – France urbaine

Des espaces autres, Hétérotopies

Des espaces autres, Hétérotopies – Michel Foucault

Mars 1967

Il existe différentes manières d’envisager l’espace. A travers le temps on est passé d’un espace de localisation à un espace d’emplacement. Il existe une distinction entre l’espace de l’intérieur et celui du dehors… A partir de cette analyse de ce qui fait espace dans les différents temps, sociétés et cultures, Michel Foucault s’attèle à définir un nouveau type d’espace qu’il nomme « hétérotopie ». Il s’agit des lieux à l’intérieur d’une société qui obéissent à des règles qui sont autres. L’hétérotopie est une localisation physique de l’utopie, qui elle n’existe que par vue de l’esprit. A travers divers exemples concrets, Michel Foucault dégage alors six principes permettant une description systématique des hétérotopies. Un, les hétérotopies sont présentes dans toute culture sous des formes variées, selon qu’il s’agisse de sociétés primitives ou modernes. Deux, une même hétérotopie peut voir son fonctionnement se modifier dans le temps. Trois, l’hétérotopie peut juxtaposer en un seul lieu plusieurs espaces eux-mêmes incompatibles dans l’espace réel. Quatre, au sein d’une hétérotopie existe une hétérochronie, à savoir une rupture avec le temps réel. Autrement dit, l’hétérotopie atteint son plein potentiel lorsque les hommes qui la font naître rompent avec la chronologie traditionnelle. Cinq, l’hétérotopie peut s’ouvrir et se fermer, ce qui à la fois l’isole, la rend accessible et pénétrable. Six, les hétérotopies ont une fonction par rapport aux autres espaces des sociétés : elles sont soit des espaces d’illusion soit des espaces de perfection.

Texte disponible ici.

La participation citoyenne – France urbaine

Du vernaculaire à la déprise d’oeuvre

Du vernaculaire à la déprise d’œuvre – Édith Hallauer

décembre 2017

« Cette thèse a pour point de départ le constat de l’émergence de revendications vernaculaires dans le champ urbain « alternatif » (Paquot, 2012 ; Béal & Rousseau, 2014) contemporain, en urbanisme, paysage, architecture et design. Des néologismes récents semblent empreints de tautologies et de paradoxes : on parle « d’urbanisme convivial » (Grünig, 2013), de « vernaculaire contemporain » ou de « nouveau vernaculaire » (Frey, 2010). Une première étude terminologique autour du vernaculaire dévoilera une étymologie fondamentalement dialectique et relative : ce mot savant désigne l’aspect populaire des choses – noms communs, pratiques ordinaires, savoirs non-doctes. Mais la géohistoire du vernaculaire révèle surtout sa subversivité latente, confirmant là sa place dans le champ des alternatives. C’est à partir des concepts de « travail fantôme » et de « genre vernaculaire » (Illich, 1983), que nous établirons que le terme est apparu lorsque la chose a disparu.

Une dépossession (des savoirs, des techniques, des biens communs, des modes de faire) se lit au creux des révolutions industrielles (Giedion, 1980) et des mutations des pratiques de subsistance, désormais reléguées au champ des loisirs (Corbin, 2009). Le terme est donc intimement lié à un caractère revendicatif, de reprise, qui n’est pas sans écho avec un type de pratiques critiques en design : être contre, tout contre (Papanek, 1974). C’est alors par l’analyse de différents types de reprises récentes, posant les esquisses d’un paysage existentiel du vernaculaire (Jackson, 1984), que nous proposons l’idée de déprise d’œuvre, déployant les paradigmes d’un urbain soutenable. Dans un contexte de déprise urbaine qui la voit apparaître, la déprise d’œuvre répond à la maîtrise d’œuvre, par la quête du recouvrement des savoirs qu’aura révélé le vernaculaire : faire, laisser faire, faire faire. Nourrie d’improvisation, de processus et d’expérience (Zask, 2011), cette attitude affirme finalement le rôle de vecteur rhétorique et mobilisateur que joue le vernaculaire dans la réinvention de pratiques urbaines. »

Vous pouvez ici accéder à la thèse complète d’Edith Hallauer.

La participation citoyenne – France urbaine

TAZ : zone autonome temporaire

TAZ : Zone Autonome Temporaire – Hakim Bey

1991

« (Temporary Autonomous Zone), ou Zone Autonome Temporaire, ne se définit pas. Des « Utopies pirates » du XVIIIe au réseau planétaire du XXIe siècle, elle se manifeste à qui sait la voir, « apparaissant-disparaissant » pour mieux échapper aux Arpenteurs de l’Etat. Elle occupe provisoirement un territoire, dans l’espace, le temps ou l’imaginaire, et se dissout dès lors qu’il est répertorié. La TAZ fuit les TAZs affichées, les espaces « concédés » à la liberté : elle prend d’assaut, et retourne à l’invisible. Elle est une « insurrection » hors le Temps et l’Histoire, une tactique de la disparition. Le terme s’est répandu dans les milieux internationaux de la « cyber-culture », au point de passer dans le langage courant, avec son lot obligé de méprises et de contresens.
La TAZ ne peut exister qu’en préservant un certain anonymat ; comme son auteur, Hakim Bey, dont les articles « apparaissent » ici et là, libres de droits, sous forme de livre ou sur le Net, mouvants, contradictoires, mais pointant toujours quelques routes pour les caravanes de la pensée. »

Retrouvez l’intégralité du livre via ce lien !

La participation citoyenne – France urbaine

Participation, urbanisme et études urbaines

Participation, urbanisme et études urbaines – Bacqué et Gauthier

2011

« Plus de quatre décennies après la publication de l’article fondateur de S. R. Arntein « A ladder of citizen participation », les auteurs proposent un bilan critique des recherches portant sur la participation publique en urbanisme et en études urbaines dans un contexte nord-américain et européen. Après avoir délimité les champs de l’urbanisme et des études urbaines, ils retracent la façon dont la participation a émergé dans ce champ de pratiques, en opposition au modèle de la planification rationnelle globale. Un intérêt particulier est porté aux approches collaboratives de la planification et de l’urbanisme, fortement inspirées des courants communicationnels et délibératifs, et aux débats qui ont accompagné leur diffusion. Les auteurs reviennent ensuite sur quelques pratiques participatives concrètes et sur les analyses qui en sont faites, afin d’établir un bilan des recherches actuelles et des questions qu’elles soulèvent. En conclusion, les auteurs discutent la thèse de l’émergence d’une période post-collaborative des recherches et débats sur la participation, qui tendent à dépasser l’opposition traditionnelle entre une perspective « idéaliste » et une perspective « ultra-critique ». Ils proposent d’adopter plutôt une perspective « pragmatique » et « empirique », afin d’analyser et de comparer les processus et les dispositifs participatifs en urbanisme. »

Pour consulter l’article rendez-vous ICI !

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LA PREUVE PAR 7

contact@lapreuvepar7.fr 

27, passage Courtois, Paris 11ème

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