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La grammaire participative

La grammaire participative

La grammaire participative – Judith le Maire de Romsée

Février 2009

« Des processus participatifs impliquent de nouveaux acteurs l’architecture et l’urbanisme lors des crises urbaines du XXe siècle liées à l’industrialisation, aux démolitions des guerres ou de l’urbanisme fonctionnaliste. Le dialogue «œuvre auteur» est contextualisé et augmenté des commanditaires et des usagers. L’architecte autoritaire devient pédagogue et apprend de l’usager, ce « spécialiste de l’habiter» et il l’informe pour qu’il participe. L’expression créative de chacun est autorisée dans le projet, … Divers instruments sont utilisés pour la participation (enquêtes, musées de villes – Urbaneum – et expositions, réunions d’habitants – conférences permanentes – pamphlets …). Il s’agit de constater la persistance des outils et de montrer l’évolution de la grammaire participative au cours du siècle. Les variables des expériences participatives sont étudiées. La grammaire permet d’évaluer l’institutionnalisation de la participation par les pouvoirs publics à la fin siècle. »

Vous trouvez ici la thèse complète de Judith le Maire de Romsée.

La grammaire participative

Produire le logement social

Produire le logement social – Matthieu Gimat

Novembre 2017

« Depuis le début des années 2000, le coût des terrains nécessaires à la production de logements locatifs sociaux neufs a augmenté, au même titre que le coût de leur construction. Dans le même temps, l’État a considérablement réduit les subventions directes qu’il accorde à chaque opération HLM. Malgré cela, le nombre de logements locatifs sociaux livrés chaque année a connu une hausse importante et durable. Alors que 46 000 logements HLM ont été produits en 2000, plus de 100 000 le sont systématiquement à partir de 2006.

La thèse explore cet apparent paradoxe, en analysant les évolutions de l’organisation institutionnelle du système de production HLM. Pour ce faire, elle s’appuie sur le traitement de données statistiques ainsi que sur une enquête réalisée auprès d’acteurs locaux de l’habitat au sein des communautés d’agglomération du Val-de-Bièvre, du Boulonnais et de la communauté urbaine de Bordeaux. Un outillage théorique spécifique est proposé, qui croise les apports de la théorie de la régulation et de recherches sur les acteurs de la production urbaine. Cela permet de montrer qu’un ensemble de décisions politiques, d’ajustements locaux et de dispositifs de coordination ont été articulés de façon originale au cours de la décennie. Ils visent notamment à faire en sorte que les organismes HLM mobilisent leurs réserves financières dans la production neuve, à distribuer inégalement dans l’espace le surplus de logements produits et à réorganiser les modalités d’accès à la ressource foncière. Le système mis en place est cependant dépendant des opérateurs à but lucratif ainsi que des évolutions des marchés immobiliers ; il participe de plus à redéfinir les bénéficiaires de l’intervention publique en France. »

Pour lire un résumé de la thèse de Matthieu Gimat, c’est par ici.

La grammaire participative

Du vernaculaire à la déprise d’oeuvre

Du vernaculaire à la déprise d’œuvre – Édith Hallauer

décembre 2017

« Cette thèse a pour point de départ le constat de l’émergence de revendications vernaculaires dans le champ urbain « alternatif » (Paquot, 2012 ; Béal & Rousseau, 2014) contemporain, en urbanisme, paysage, architecture et design. Des néologismes récents semblent empreints de tautologies et de paradoxes : on parle « d’urbanisme convivial » (Grünig, 2013), de « vernaculaire contemporain » ou de « nouveau vernaculaire » (Frey, 2010). Une première étude terminologique autour du vernaculaire dévoilera une étymologie fondamentalement dialectique et relative : ce mot savant désigne l’aspect populaire des choses – noms communs, pratiques ordinaires, savoirs non-doctes. Mais la géohistoire du vernaculaire révèle surtout sa subversivité latente, confirmant là sa place dans le champ des alternatives. C’est à partir des concepts de « travail fantôme » et de « genre vernaculaire » (Illich, 1983), que nous établirons que le terme est apparu lorsque la chose a disparu.

Une dépossession (des savoirs, des techniques, des biens communs, des modes de faire) se lit au creux des révolutions industrielles (Giedion, 1980) et des mutations des pratiques de subsistance, désormais reléguées au champ des loisirs (Corbin, 2009). Le terme est donc intimement lié à un caractère revendicatif, de reprise, qui n’est pas sans écho avec un type de pratiques critiques en design : être contre, tout contre (Papanek, 1974). C’est alors par l’analyse de différents types de reprises récentes, posant les esquisses d’un paysage existentiel du vernaculaire (Jackson, 1984), que nous proposons l’idée de déprise d’œuvre, déployant les paradigmes d’un urbain soutenable. Dans un contexte de déprise urbaine qui la voit apparaître, la déprise d’œuvre répond à la maîtrise d’œuvre, par la quête du recouvrement des savoirs qu’aura révélé le vernaculaire : faire, laisser faire, faire faire. Nourrie d’improvisation, de processus et d’expérience (Zask, 2011), cette attitude affirme finalement le rôle de vecteur rhétorique et mobilisateur que joue le vernaculaire dans la réinvention de pratiques urbaines. »

Vous pouvez ici accéder à la thèse complète d’Edith Hallauer.

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