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La grammaire participative

La grammaire participative

La grammaire participative – Judith le Maire de Romsée

Février 2009

« Des processus participatifs impliquent de nouveaux acteurs l’architecture et l’urbanisme lors des crises urbaines du XXe siècle liées à l’industrialisation, aux démolitions des guerres ou de l’urbanisme fonctionnaliste. Le dialogue «œuvre auteur» est contextualisé et augmenté des commanditaires et des usagers. L’architecte autoritaire devient pédagogue et apprend de l’usager, ce « spécialiste de l’habiter» et il l’informe pour qu’il participe. L’expression créative de chacun est autorisée dans le projet, … Divers instruments sont utilisés pour la participation (enquêtes, musées de villes – Urbaneum – et expositions, réunions d’habitants – conférences permanentes – pamphlets …). Il s’agit de constater la persistance des outils et de montrer l’évolution de la grammaire participative au cours du siècle. Les variables des expériences participatives sont étudiées. La grammaire permet d’évaluer l’institutionnalisation de la participation par les pouvoirs publics à la fin siècle. »

Vous trouvez ici la thèse complète de Judith le Maire de Romsée.

La grammaire participative

Le citoyen dans le projet urbain

Le citoyen dans le projet urbain : Nantes, figure d’exemple – Lucas Jarry

Avril 2016

« Le mémoire s’intéresse à la place du citoyen dans les projets urbains. Après une première partie consacrée à l’étude de cette pratique intégrant l’idée d’une conception partagée, basée sur un partage réciproques et un « co-apprentissage » entre décideurs et habitants, le mémoire analyse le cas de la ville de Nantes et son approche particulière des grands projets participatifs. La parole citoyenne qui s’élève est-elle réellement écoutée ou s’agit-il d’un immense outil de campagne électorale sans finalité ? La dernière partie interroge la place du concepteur dans ces nouveaux processus de fabrication urbaine. Comment intégrer les professions de conception dans le jeu de la participation ? Comment adapter son activité à ces nouveaux enjeux de gouvernance urbaine ? »

Vous pouvez lire le texte intégralement via ce lien.

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Produire le logement social

Produire le logement social – Matthieu Gimat

Novembre 2017

« Depuis le début des années 2000, le coût des terrains nécessaires à la production de logements locatifs sociaux neufs a augmenté, au même titre que le coût de leur construction. Dans le même temps, l’État a considérablement réduit les subventions directes qu’il accorde à chaque opération HLM. Malgré cela, le nombre de logements locatifs sociaux livrés chaque année a connu une hausse importante et durable. Alors que 46 000 logements HLM ont été produits en 2000, plus de 100 000 le sont systématiquement à partir de 2006.

La thèse explore cet apparent paradoxe, en analysant les évolutions de l’organisation institutionnelle du système de production HLM. Pour ce faire, elle s’appuie sur le traitement de données statistiques ainsi que sur une enquête réalisée auprès d’acteurs locaux de l’habitat au sein des communautés d’agglomération du Val-de-Bièvre, du Boulonnais et de la communauté urbaine de Bordeaux. Un outillage théorique spécifique est proposé, qui croise les apports de la théorie de la régulation et de recherches sur les acteurs de la production urbaine. Cela permet de montrer qu’un ensemble de décisions politiques, d’ajustements locaux et de dispositifs de coordination ont été articulés de façon originale au cours de la décennie. Ils visent notamment à faire en sorte que les organismes HLM mobilisent leurs réserves financières dans la production neuve, à distribuer inégalement dans l’espace le surplus de logements produits et à réorganiser les modalités d’accès à la ressource foncière. Le système mis en place est cependant dépendant des opérateurs à but lucratif ainsi que des évolutions des marchés immobiliers ; il participe de plus à redéfinir les bénéficiaires de l’intervention publique en France. »

Pour lire un résumé de la thèse de Matthieu Gimat, c’est par ici.

La grammaire participative

Participation, urbanisme et études urbaines

Participation, urbanisme et études urbaines – Bacqué et Gauthier

2011

« Plus de quatre décennies après la publication de l’article fondateur de S. R. Arntein « A ladder of citizen participation », les auteurs proposent un bilan critique des recherches portant sur la participation publique en urbanisme et en études urbaines dans un contexte nord-américain et européen. Après avoir délimité les champs de l’urbanisme et des études urbaines, ils retracent la façon dont la participation a émergé dans ce champ de pratiques, en opposition au modèle de la planification rationnelle globale. Un intérêt particulier est porté aux approches collaboratives de la planification et de l’urbanisme, fortement inspirées des courants communicationnels et délibératifs, et aux débats qui ont accompagné leur diffusion. Les auteurs reviennent ensuite sur quelques pratiques participatives concrètes et sur les analyses qui en sont faites, afin d’établir un bilan des recherches actuelles et des questions qu’elles soulèvent. En conclusion, les auteurs discutent la thèse de l’émergence d’une période post-collaborative des recherches et débats sur la participation, qui tendent à dépasser l’opposition traditionnelle entre une perspective « idéaliste » et une perspective « ultra-critique ». Ils proposent d’adopter plutôt une perspective « pragmatique » et « empirique », afin d’analyser et de comparer les processus et les dispositifs participatifs en urbanisme. »

Pour consulter l’article rendez-vous ICI !

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