Actualités

Journées Nationales de l'Architecture

Inscrivez-vous à la newsletter

Sélectionner une page
La grammaire participative

La grammaire participative

La grammaire participative – Judith le Maire de Romsée

Février 2009

« Des processus participatifs impliquent de nouveaux acteurs l’architecture et l’urbanisme lors des crises urbaines du XXe siècle liées à l’industrialisation, aux démolitions des guerres ou de l’urbanisme fonctionnaliste. Le dialogue «œuvre auteur» est contextualisé et augmenté des commanditaires et des usagers. L’architecte autoritaire devient pédagogue et apprend de l’usager, ce « spécialiste de l’habiter» et il l’informe pour qu’il participe. L’expression créative de chacun est autorisée dans le projet, … Divers instruments sont utilisés pour la participation (enquêtes, musées de villes – Urbaneum – et expositions, réunions d’habitants – conférences permanentes – pamphlets …). Il s’agit de constater la persistance des outils et de montrer l’évolution de la grammaire participative au cours du siècle. Les variables des expériences participatives sont étudiées. La grammaire permet d’évaluer l’institutionnalisation de la participation par les pouvoirs publics à la fin siècle. »

Vous trouvez ici la thèse complète de Judith le Maire de Romsée.

La grammaire participative

Du vernaculaire à la déprise d’oeuvre

Du vernaculaire à la déprise d’œuvre – Édith Hallauer

décembre 2017

« Cette thèse a pour point de départ le constat de l’émergence de revendications vernaculaires dans le champ urbain « alternatif » (Paquot, 2012 ; Béal & Rousseau, 2014) contemporain, en urbanisme, paysage, architecture et design. Des néologismes récents semblent empreints de tautologies et de paradoxes : on parle « d’urbanisme convivial » (Grünig, 2013), de « vernaculaire contemporain » ou de « nouveau vernaculaire » (Frey, 2010). Une première étude terminologique autour du vernaculaire dévoilera une étymologie fondamentalement dialectique et relative : ce mot savant désigne l’aspect populaire des choses – noms communs, pratiques ordinaires, savoirs non-doctes. Mais la géohistoire du vernaculaire révèle surtout sa subversivité latente, confirmant là sa place dans le champ des alternatives. C’est à partir des concepts de « travail fantôme » et de « genre vernaculaire » (Illich, 1983), que nous établirons que le terme est apparu lorsque la chose a disparu.

Une dépossession (des savoirs, des techniques, des biens communs, des modes de faire) se lit au creux des révolutions industrielles (Giedion, 1980) et des mutations des pratiques de subsistance, désormais reléguées au champ des loisirs (Corbin, 2009). Le terme est donc intimement lié à un caractère revendicatif, de reprise, qui n’est pas sans écho avec un type de pratiques critiques en design : être contre, tout contre (Papanek, 1974). C’est alors par l’analyse de différents types de reprises récentes, posant les esquisses d’un paysage existentiel du vernaculaire (Jackson, 1984), que nous proposons l’idée de déprise d’œuvre, déployant les paradigmes d’un urbain soutenable. Dans un contexte de déprise urbaine qui la voit apparaître, la déprise d’œuvre répond à la maîtrise d’œuvre, par la quête du recouvrement des savoirs qu’aura révélé le vernaculaire : faire, laisser faire, faire faire. Nourrie d’improvisation, de processus et d’expérience (Zask, 2011), cette attitude affirme finalement le rôle de vecteur rhétorique et mobilisateur que joue le vernaculaire dans la réinvention de pratiques urbaines. »

Vous pouvez ici accéder à la thèse complète d’Edith Hallauer.

Demo Title

LA PREUVE PAR 7

contact@lapreuvepar7.fr 

27, passage Courtois, Paris 11ème

Retrouvez-nous sur l’École du terrain
lecoleduterrain.fr

Ceci fermera dans 0 secondes