Actualités

Journées Nationales de l'Architecture

Inscrivez-vous à la newsletter

Sélectionner une page
Des espaces autres, Hétérotopies

Des espaces autres, Hétérotopies

Des espaces autres, Hétérotopies – Michel Foucault

Mars 1967

Il existe différentes manières d’envisager l’espace. A travers le temps on est passé d’un espace de localisation à un espace d’emplacement. Il existe une distinction entre l’espace de l’intérieur et celui du dehors… A partir de cette analyse de ce qui fait espace dans les différents temps, sociétés et cultures, Michel Foucault s’attèle à définir un nouveau type d’espace qu’il nomme « hétérotopie ». Il s’agit des lieux à l’intérieur d’une société qui obéissent à des règles qui sont autres. L’hétérotopie est une localisation physique de l’utopie, qui elle n’existe que par vue de l’esprit. A travers divers exemples concrets, Michel Foucault dégage alors six principes permettant une description systématique des hétérotopies. Un, les hétérotopies sont présentes dans toute culture sous des formes variées, selon qu’il s’agisse de sociétés primitives ou modernes. Deux, une même hétérotopie peut voir son fonctionnement se modifier dans le temps. Trois, l’hétérotopie peut juxtaposer en un seul lieu plusieurs espaces eux-mêmes incompatibles dans l’espace réel. Quatre, au sein d’une hétérotopie existe une hétérochronie, à savoir une rupture avec le temps réel. Autrement dit, l’hétérotopie atteint son plein potentiel lorsque les hommes qui la font naître rompent avec la chronologie traditionnelle. Cinq, l’hétérotopie peut s’ouvrir et se fermer, ce qui à la fois l’isole, la rend accessible et pénétrable. Six, les hétérotopies ont une fonction par rapport aux autres espaces des sociétés : elles sont soit des espaces d’illusion soit des espaces de perfection.

Texte disponible ici.

Des espaces autres, Hétérotopies

Participation, urbanisme et études urbaines

Participation, urbanisme et études urbaines – Bacqué et Gauthier

2011

« Plus de quatre décennies après la publication de l’article fondateur de S. R. Arntein « A ladder of citizen participation », les auteurs proposent un bilan critique des recherches portant sur la participation publique en urbanisme et en études urbaines dans un contexte nord-américain et européen. Après avoir délimité les champs de l’urbanisme et des études urbaines, ils retracent la façon dont la participation a émergé dans ce champ de pratiques, en opposition au modèle de la planification rationnelle globale. Un intérêt particulier est porté aux approches collaboratives de la planification et de l’urbanisme, fortement inspirées des courants communicationnels et délibératifs, et aux débats qui ont accompagné leur diffusion. Les auteurs reviennent ensuite sur quelques pratiques participatives concrètes et sur les analyses qui en sont faites, afin d’établir un bilan des recherches actuelles et des questions qu’elles soulèvent. En conclusion, les auteurs discutent la thèse de l’émergence d’une période post-collaborative des recherches et débats sur la participation, qui tendent à dépasser l’opposition traditionnelle entre une perspective « idéaliste » et une perspective « ultra-critique ». Ils proposent d’adopter plutôt une perspective « pragmatique » et « empirique », afin d’analyser et de comparer les processus et les dispositifs participatifs en urbanisme. »

Pour consulter l’article rendez-vous ICI !

Contact

LA PREUVE PAR 7

contact@lapreuvepar7.fr 

27, passage Courtois, Paris 11ème

Retrouvez-nous sur l’École du terrain
lecoleduterrain.fr

Ceci fermera dans 0 secondes