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Circulation d’un modèle urbaine « alternatif »?

Circulation d’un modèle urbaine « alternatif »?

Circulation d’un modèle urbain « alternatif » ? – Nicolas Douay et Maryvonne Prévot

2016

L’urbanisme tactique propose à tout citoyen d’agir matériellement sur son environnement urbain immédiat et quotidien afin de le rendre plus agréable à vivre, et ce sans attendre que les autorités/acteurs en charge de l’aménagement et de l’urbanisme répondent à ses aspirations. À première vue cela remet en cause le rôle central des institutions publiques dans la régulation et la maîtrise de l’espace public et des aménagements. En ce sens, les conditions sociétales de l’émergence même de ces nouvelles initiatives d’appropriation citoyenne d’espaces publics, délaissés ou pas, doivent être analysées. Si l’urbanisme tactique s’attache à démontrer que chacun est en capacité de transformer, à l’échelle locale, la manière de penser et de faire la ville, ce n’est pas tant en son nom propre qu’au nom d’intérêts partagés par d’autres membres de sa communauté. Ce modèle urbain alternatif s’appuie donc sur une large communauté connectée aux réseaux sociaux qui permet la circulation des initiatives prises ou des pratiques adoptées et leurs adaptations dans différents contextes locaux. L’urbanisme tactique porte-t-il « l’étendard des échanges désintéressés et des valeurs du don promus par la génération des pionniers du Net » (Dagnaud) en étant le vecteur d’une démocratie « impliquante » ou ne serait-il désormais qu’un des visages renouvelés des solutions dominantes (mainstream) – d’aménagement urbain ? Le cas de Paris permet d’illustrer cette réception du modèle et son institutionnalisation somme toute assez rapide.

Retrouver l’article entier via ce lien !

Circulation d’un modèle urbaine « alternatif »?

Le domaine des possibles

Le domaine des possibles – Patrick Bouchain

Novembre 2011

« Patrick Bouchain explore dans cette rubrique les zones d’ombres des textes règlementant le logement social, pour dégager une vision culturelle et libertaire dans une pratique toujours très contraignante. Les articles du code civil – chapitre « Du droit d’accession relativement aux choses mobilières » – sont passés au peigne fin pour envisager la possible appropriation d’un logement par son locataire. Appropriation versus propriété : comment l’habitat social, aujourd’hui truffé de normes étouffant l’acte d’habiter, peut-il gagner en souplesse pour, enfin, contribuer au mieux-vivre des plus modestes ? »

« Comment faire pour que les lois s’adaptent aux usages, plutôt que l’inverse ? Dans cette rubrique, Patrick bouchain se plonge dans la lecture du code civil et l’interprétation de ses défaillances. Objectif : assouplir les normes du logement social, remettre en cause le caractère apparemment immuable de la propriété, lui opposer l’appropriation réversible et partagée. Partant de l’idée qu’une règle non expérimentée est une règle sclérosée, ce malicieux constructeur nous emmène dans sa lecture des textes… »

« Et si la réglementation urbaine, des places publiques au logement social, s’inspirait du Code Rural ? Celui-ci contient en effet des pépites réglementaires, organisant l’entente entre l’homme et son environnement, jamais oublié. A-t-on perdu cette attention au territoire pour régir l’urbain ? Aurait-on pu administrer le logement social et les grands ensembles à partir de pratiques rurales, elles-mêmes issues de logiques spontanées ? Peut-on penser un Crédit « Citadin » sur le modèle du crédit agricole, administré par le Code Rural ? Après le Code Civil, Patrick Bouchain (re)visite le Code Rural. Deux milieux pas forcément incompatibles… »

Retrouvez l’intégralité des articles ici !

Circulation d’un modèle urbaine « alternatif »?

Les contes à re-bourg

Les contes à re-bourg

Depuis 2019
Au travers de la fiction, Rural Combo nous invite à regarder différemment le processus de réaménagement d’espaces ruraux. Avec différents contes illustrés par Sylvain Leguy, le collectif propose une approche ludique de l’urbanisme.

« Par la parole symbolique, les contes font émerger des thématiques spatiales, sociales et politiques à partir des projets portés par l’association. Chaque sujet prend corps au travers d’une chimère, dont les actions sont ici retranscrites aussi fidèlement que possible. L’ensemble des chimères composent une mythologie contemporaine et populaire des territoires ruraux. »

« C’est l’histoire d’une Histoire qui dès à présent écrit son avenir aux futurs composés. Tic-tac-tic-tac… Dans les villes de Billom et Pérignat-ès-Allier, des événements insolites changent la face du territoire. Sous l’impulsion des habitants, de mystérieuses chimères opèrent en douceur pour faire basculer les lieux vers un avenir plus collectif, écologique et bienveillant. Qui sont-elles ? Que font-elles ? Comment sont-elles arrivées là ? Ici, au coeur du Puy-de-Dôme, ce début de XXIème siècle s’éveille aux fantastiques performances de chimères toutes plus merveilleuses les unes que les autres. Suivez leurs aventures et plongez dans ces mythes populaires qui écrivent notre futur. »

Retrouvez les trois premiers contes ici :

  • Le premier sur le patrimoine Pérignatois : EPOULEVANTAIL
  • Le deuxième sur l’ancien collège jésuite de Billom : BERNARDLHERMYTHE
  • Le troisième sur la participation habitante : TORTUJANUS

Vous pouvez directement accéder à ces contes et aux prochains en vous rendant ici !

 

Circulation d’un modèle urbaine « alternatif »?

Résidence à Pérignat et à Billom

Résidence à Pérignat et à Billom – ENSA Paris Malaquais

Novembre 2019

En Novembre 2019, les étudiant.e.s du Master P7/9 de l’ENSA Paris-Malaquais accompagné.e.s de leurs professeurs Catherine Clarisse et Nicole Concordet, ont réalisé une résidence d’une semaine à Pérignat et à Billom entre La Perm et l’Ecopôle Val d’Allier afin de réaliser leurs projets de semestre.

Vous pouvez retrouver leur carnet de notes collectives ici :

 Carnet Résidence ENSA Paris Malaquais

 

Chaque groupe d’étudiant.e.s a pu développer et ensuite présenter les projets suivants :

  • Une recyclerie dans l’ancienne gare de Billom ; BILLOMOBILITES
  • Un laboratoire paysan (là aussi dans l’ancienne gare de Billom) ; LE LABORATOIRE PAYSAN
  • Une université rurale entre l’Ecopôle et l’ancien collège ; CONNEXITE
  • Une citerne-belvédère sur la colline de l’Ecopôle ; CACICA
  • Des aménagements paysagers pour l’Ecopôle ; LA RUCHE DES DESSEINS
  • Une place pour les gens du voyage à Billom ; CONSIDERER
  • Une architecture expérimentale pour les maraîchers de l’Ecopôle ; LA RECETTE LOCALE
  • Un jeu pour repenser les dents creuses du centre de Billom ; CENTRE VIE
  • Un parcours e long de l’Angaud et un réaménagement de l’ancienne maternelle de Billom ; PLACE A LA TOGOUNA

 

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Entre travail du social et travail du commun

Entre travail du social et travail du commun – Pascal Nicolas-Le Strat

Août 2015

Dans son article « Entre travail du social et travail du commun », Pascal Nicolas-Le Strat nous parle de la notion de « travail du commun » et de son évolution en réaction à la trajectoire empruntée par le « travail du social ».

Le travail du commun aborde la thématique du commun sous l’angle d’un agir. Cette notion vient supplanter le travail social. Ce dernier a progressivement laissé sa place au travail du social qui renvoit à la capacité de la société à agir sur elle même et ne se cantonne plus à un champs spécifique.

Ce travail du social est le produit d’une forte volonté politique. Il est aujourd’hui un bio-pouvoir majeur de nos sociétés contemporaines. Le travail du social s’est progressivement spécialisé et technicisé, amenant une centration sur les utilités les plus immédiates au détriment de la part d’échange, de rencontre et de parole. Cette logique est liée à l’Etat Providence : « dès lors [que le travail du social] est exercé par une instance verticalisée et fortement fonctionnalisée, il restreint inévitablement sa richesse subjective. Le social devient objet d’administration. » Cet aspect s’accentue avec les logiques néo-libérales à l’œuvre : le travail du social se standardise et se parcellise. Aujourd’hui, il semble alarmant que le travail du social ait besoin d’être resocialisé et réinscrit dans les liens du réel.

Cette gestion du social est la continuité d’un social historique souvent idéalisé qui se trouve être un social étatique qui s’est constitué en opposition à un social autonome. « L’Etat social substitue une protection garantie par le droit à une protection assumée par la communauté d’appartenance ». En France, la question de la communauté est jugée rétrograde et préjudiciable à la liberté des personnes ce qui la disqualifie aux yeux du grand public.

Aujourd’hui, le travail du social est à repenser. Lier les différentes communautés avec une mutualisation des aides et des soutiens semblent être une voie enviable. Il convient de repolitiser les questions sociales et la solidarité en priorité. C’est dans ce cadre que le travail du commun permettrait de se mettre à distance de l’Etat et du marché en promouvant l’interrelation de communautés de solidarité multiscalaires. Le travail du commun peut formuler la question du social en traitant des contradictions induites par la transition postfordiste, en palliant au déficit d’imagination politique et en expérimentant de nouvelles formes institutionnelles.

Le travail du commun et le travail du care vont ensemble : « prendre soin et faire commun vont de pair ». Ces notions doivent devenir structurantes. Le travail du commun empêche une spécialisation excluante de certaines tâches par une socialisation de celles ci. Il « garantit que les liens de solidarité et les formes d’attention à l’autre restent l’affaire de tous ». Le soin et l’attention doivent être pensés collectivement pour ne pas conduire à une division inégalitaire et hiérarchisante du travail.

 

Pour lire plus de contenus de Pascal Nicolas-Le Strat vous pouvez vous rendre directement sur son site !

 

 

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