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Billom et Roubaix

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L’ancien collège jésuite et l’ancien couvent

Restaurer des monuments historiques dans un contexte de programmation ouverte grâce à la permanence architecturale

À Roubaix et à Billom, des collectifs d’architectes se sont installés en permanence architecturale dans des bâtiments patrimoniaux inscrits au titre des monuments historiques qu’ils remettent progressivement en vie et en usage sans programme préétabli. Ils sont soutenus et accompagnés dans cette démarche d’expérimentation par des éluEs, des technicienNEs, des représentantEs de l’État et la société civile.  Ils et elles se heurtent au faisceau de contraintes réglementaires, architecturales, techniques ou pratiques auxquels sont soumis les projets de restauration du patrimoine, qui se conjuguent mal avec une programmation ouverte. C’est dans une logique de compagnonnage et de coopération territoriale que la Preuve par 7 a mis en lien ces projets : le collectif Zerm, qui a investi le couvent des clarisses à Roubaix où il teste l’occupation quotidienne du couvent comme méthode de réhabilitation, a fait face aux mêmes questionnements que le collectif Rural Combo et les éluES à Billom, ce qui les a conduit à expérimenter un peu plus tôt un « mandat patrimoine » co-construit avec les services de l’État et permettant de faire de menus aménagements sans attendre le permis de construire final.

Comment réussir le pari de la réversibilité de l’architecture dont nous héritons ? Comment faire la preuve que la programmation ouverte participe de manière très concrète à la restauration du patrimoine ? Comment travailler avec les services déconcentrés des monuments historiques pour restaurer petit à petit ces bâtiments inscrits en les occupant, par l’usage ? 

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Pays-Basque

Pays-Basque

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Le cas de l’EPFL

Dépasser son rôle d’outil pour devenir acteur : expérimenter pour préserver le foncier, freiner la spéculation et permettre à tous et à toutes d’habiter le territoire

Le Pays Basque est confronté depuis plusieurs années à une dynamique de pression foncière et immobilière sans précédent sur le littoral, qui relègue les populations locales vers les terres, lorsque c’est encore possible, dans un contexte de préservation des sols. Le logement, notamment social, et l’habitabilité du territoire, deviennent la problématique numéro une. La maîtrise foncière publique est l’une des multiples réponses à cette dynamique de pression immobilière face à laquelle l’EPFL du Pays Basque, récemment agréé Organisme de Foncier Solidaire, développe une stratégie d’acquisition foncière du patrimoine existant, confortée par une volonté politique décisive au niveau local. L’EPFL décide d’expérimenter en fonction des ressources, des besoins et des opportunités locales : dans les territoires et les contextes (réhabilitation du bâti ancien), les processus (association en amont avec unE architecte localE, travail en aval sur les filières et la gestion) et les montages juridiques liés à la propriété commune, aux dissociations et aux démembrements fonciers.

À l’échelle du temps long de la stratégie foncière, comment trouver de nouveaux dispositifs face à l’évolution des modes d’habiter pour répondre aux enjeux de manque de logements à bas coût ? Comment consommer moins de foncier en travaillant sur différents modèles de réversibilité du patrimoine ? Comment un organisme comme l’EPFL du Pays basque s’organise-t-il pour expérimenter de nouveaux montages innovants à petite échelle avec de petits opérateurs ? Comment un opérateur ou un aménageur décide-t-il de développer sa propre maîtrise d’ouvrage en interne afin de passer plus vite à l’opérationnel ? Comment ces nouvelles opérations peuvent-elles contribuer au développement de filières locales et donc d’une nouvelle économie au service des territoires, de leurs ressources et des savoir-faire locaux ?

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Béthune

Béthune

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Le passage à niveau

Réinvestir une friche commerciale désaffectée pour en faire un lieu de vie et de transformation sociale dédié à une jeunesse en décrochage

L’association l’Envol « Centre d’Art et de Transformation Sociale » a pour mission la dynamisation des parcours de jeunes de 16-25 ans en situation d’exclusion suite à des ruptures scolaires, familiales, sociales, bien souvent éloignés des dispositifs de politiques publiques. Elle mène avec ces jeunes des activités de médiation culturelle et de cohésion sociale par l’art, avec un objectif d’émancipation, d’autonomisation et d’insertion sur le marché du travail..

Installée à Arras depuis plusieurs années et ancrée dans la région des Hauts-de-France, l’association a pris ses quartiers en mai 2022 dans un ancien supermarché désaffecté de 3 000 m² (ainsi qu’un hectare attenant de friche non bâtie) au cœur de la cité cheminote de Béthune.

Racheté par la commune avec la volonté de garder cette emprise foncière pour un projet d’intérêt général, l’Envol occupe cet ancien supermarché pour au moins deux ans dans le cadre d’une convention d’occupation temporaire. L’équipe de l’association présente tous les jours y conduit une permanence pour recueillir les désirs de ses adhérentEs et des habitantEs sur l’occupation du bâtiment, afin de préfigurer les usages du futur lieu baptisé « Le passage à niveaux ». L’association souhaite le transformer en un véritable lieu de vie et de transformation sociale dédié à la jeunesse, un tiers-lieu culturel, de formation, et de mixité sociale grâce aux liens tissés avec l’histoire de ce quartier, ancien vestige du passé industriel du bassin minier.

Comment transformer une friche commerciale désaffectée au cœur d’un quartier précaire ? Comment lever les désirs et les besoins des habitantEs de ce quartier en alimentant le projet de tiers lieu culturel et de formation dédié à une jeunesse en décrochage ? Comment s’appuyer sur cet espace négativement connoté, une ancienne « boite à chaussure », pour recréer, à l’échelle du quartier, une solidarité et des liens entre deux quartiers qui « se tournent le dos » ? Comment travailler sur de nouvelles formes d’économie liées au commerce et aux savoir-faire locaux ? Comment la réversibilité de cette friche commerciale pourrait-elle devenir un démonstrateur tant du point de vue architectural que de son utilité sociale ? Comment ce lieu peut-il constituer une ressource pour sensibiliser et accompagner le bailleur social, propriétaire des petites maisons qui constituent la cité cheminote, dans la gestion et la valorisation de ce patrimoine ouvrier ?

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Nanterre

Nanterre

Nanterre

La fabrique du Pré

Recoudre par une gestion rurale un territoire urbain morcelé par les infrastructures de transports

Patrick Bouchain, Président d’honneur de la Preuve par 7, participe à la réflexion sur l’ultime phase de la Zone d’Aménagement Concertée (ZAC) dite Seine-Arche, dans le quartier de la Défense à Nanterre. Inscrite dans le périmètre Opération d’Intérêt National (OIN) Nanterre la Garenne-Colombes, cette opération repose sur des couvertures partielles d’infrastructures et la construction de dix-sept « terrasses » descendant jusqu’à la Seine, bordées de logements, de bureaux et d’équipements.

Sa mission, confiée à titre gracieux par l’établissement public Paris La Défense en partenariat avec la Préfecture des Hauts-de-Seine, le Conseil Départemental des Hauts-de-Seine et la Mairie de Nanterre, consiste à accompagner le schéma directeur des « Terrasses 3-5 », maillon manquant entre les terrasses déjà réalisées et le fleuve. Ces friches urbaines ont vocation à devenir une coulée verte et un lieu d’accueil pour des initiatives locales, notamment la Ferme du Bonheur, pionnière de l’agriculture urbaine en France qui développe depuis une trentaine d’années un projet de résilience territoriale, d’éducation populaire et de formation.

Comment redonner sa place au vivant (lien social, nature), sur un territoire morcelé, défiguré par les infrastructures de transports ? Comment répondre aux enjeux de désenclavement en s’appuyant sur les forces vives locales et le patrimoine végétal ? Comment une agriculture urbaine peut-elle introduire un aménagement rural dans ce désastre urbain ? Quelles modalités de travail au cœur d’un écosystème d’acteurs aussi divers et complexe dans le cadre d’un OIN ?

 

Journal n°1 de la fabrique du Pré – parc rural expérimental

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Gennevilliers

Gennevilliers

La commune de banlieue

Gennevilliers

La première boucle de la Seine

A côté du théâtre de Gennevilliers et du marché des Grésillons, une halle en béton et en verre des années 1980, architecture remarquable du 20e siècle, est abandonnée. Comment la réouvrir pour créer de nouveaux échanges ?

© Liliana Motta, 2018

Le long de l’avenue des Grésillons se déroule, deux fois par semaine, le marché du quartier. Inauguré le 1 août 1887.

© Source Jocelyne Tournet-Lammer, Gennevilliers de A à Z

Le marché se poursuit le long de l’avenue des Grésillons. Plus tard la chaussée s’élargit, au détriment du trottoir, pour permettre la circulation du tramway allant de la place Voltaire à Villeneuve-la-Garenne.

© Source Jocelyne Tournet-Lammer, Gennevilliers de A à Z

© Google maps

En 1934, commence la construction d’un grand marché couvert.

© Source Jocelyne Tournet-Lammer, Gennevilliers de A à Z

© Cécile Four, 2018

Exposition temporaire « Trésors de Banlieues » dans la halle des Grésillons

 © Cécile Four, 2019

T2G, le théâtre de Gennevilliers, partenaire du projet de la Preuve par 7 sur l’îlot des Grésillons                               

  © Félix Marye, 2018

© Félix Marye, 2018

Place Indira Gandhi, îlot des Grésillions                                 

  © Farah Mougharbel, 2019

Une partie de la halle des Grésillions est réservée au marché                               

  © Farah Mougharbel, 2019

Chez Ali, place Indira Gandhi                              

  © Farah Mougharbel, 2019

Vernissage de l’exposition « Trésors de banlieues » dans la halle des Grésillons à Gennevilliers                              

  © Sami Benyoucef, Ville de Gennevilliers, 2019

La ville de Gennevilliers fait partie de la métropole francilienne. Elle s’étend à l’ouest, le long des rives de la Seine ; son implantation sur ces terres fertiles explique son histoire maraîchère. Ce territoire est aujourd’hui plus industriel avec son port fluvial classé comme le premier français et le deuxième européen en termes d’activité. Dans le centre-ville, un ensemble remarquable de l’architecture du XXe siècle est aujourd’hui enclavé, sous-utilisé. Il accueille pourtant le théâtre de Gennevilliers, un marché forain (en perte de fréquentation) et une halle qui est pour l’instant sans usages. La commune souhaite ouvrir cette halle sur l’espace public et l’environnement commercial du quartier des Grésillons, et y développer les dynamiques sociales par la mise en œuvre de projets participatifs, et ainsi renforcer les échanges dans toutes leurs dimensions : culturelles, alimentaires, économiques…

La Preuve par 7 a ouvert une permanence architecturale début 2019 dans une ancienne boutique en rez-de-chaussée de la place Indira Gandhi, aux abords immédiats de la Halle, afin de mettre en œuvre une programmation ouverte pour réinvestir les lieux au gré des besoins et des envies, c’est-à-dire que chaque acte, chaque occupant, contribue à « tester » le programme imaginé, et participe à la fois à l’aménagement de l’îlot et à la réflexion d’ensemble. L’année 2019 a marqué un temps fort dans la réactivation du lieu. La Halle des Grésillons a dans un premier temps, jusqu’en juin, accueilli les ateliers de préparation du carnaval de Gennevilliers. Et dans un second temps, entre octobre 2019 et janvier 2020, elle a hébergé l’exposition phare : Trésors de Banlieue. Ces événements ont marqué une première forme de réouverture à des publics variés. Divers usages ont pu s’y développer au gré des besoins et des envies. La Preuve par 7 a donc apporté ses conseils techniques et réglementaires pour permettre la réouverture de la Halle et y débuter cette aventure.

La permanence a pour objectif d’approfondir cette dynamique en multipliant les temps d’activité et d’ouverture au public mais également en permettant l’accès à ses ressources aux acteurs locaux. En accueillant les initiatives des riverains, en organisant des rencontres autour de grands thèmes d’actualité liés à l’économie et à l’alimentation, cette permanence vise à tisser de nouvelles correspondances entre les lieux, les gens, les idées, pour révéler les potentiels devenirs de la Halle.

Début 2021, une occupation temporaire est mise en place dans la Halle pour trois ans afin de permettre aux utilisateurs de tester les activités in situ avant de les pérenniser. La coopérative Plateau Urbain signe avec la Ville une convention d’occupation temporaire du domaine public de la Halle afin de la mettre à disposition des porteurs de projet.

Cette occupation permet d’expérimenter les usages pour cet espace, mais aussi d’alimenter l’élaboration d’un plan guide précisant les modalités et les phases de reconfiguration de l’îlot : rez-de-chaussée commerciaux, rez-de-chaussée du théâtre, connexion au marché existant, connexion au sous-sol parking, etc. Le plan guide sera également fondé sur les observations issues de la permanence de projet.

Ces outils permettront d’imaginer une structure de gestion des lieux à plus long terme et l’exploration des modèles juridiques de maîtrise d’ouvrage et de gestion adaptés à l’échelle de la Halle et de l’îlot.

L’îlot du marché et du théâtre à Gennevilliers

Département : Hauts-de-Seine

Habitants : 44 500  

Les acteurs au démarrage : Commune de Gennevilliers, Théâtre de Gennevilliers (T2G)

Contexte : Réutilisation de l’ancien marché couvert, accolé au Théâtre de Gennevilliers, et aménagement de l’îlot

Thématiques : activités économiques / patrimoine / culture / jeunesse / espace public

D’autres projets et manières de faire à découvrir

 sur le site de l’École du terrain

Bilan de Gennevilliers

Journal de bord – Année 2019

Télécharger le PDF

Cahier de travail

Quelle occupation pour la Halle ?

GenMag

Trésors de banlieues

Commune
de Gennevilliers

Site internet

Créer de la valeur autrement, créer d’autres valeurs

Patrice Leclerc

T2G – Théâtre de Gennevilliers

 Site internet 

L’accès à l’alimentation à Gennevilliers

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L’actualité du projet

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Les podcasts

Podcast de la rencontre publique du 5 juin 2019 sur l'économie solidaire

par La Preuve par 7 | Rencontre et débat avec la Fabric'a, Récit Pro Cités, les Copeaux d'abord et la Preuve par 7.

Contact

LA PREUVE PAR 7

contact@lapreuvepar7.fr 

27, passage Courtois, Paris 11ème

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