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Réaménagement avec Patrick Bouchain – Entretien

Réaménagement avec Patrick Bouchain – Entretien

Réaménagement avec Patrick Bouchain – L’heure bleue

Mai 2020

« Depuis le début du confinement la question de l’espace s’est posée : tailles des logements, absences de verdures ou de luminosité, promiscuité de la population… autant de paramètres qu’il faut penser pour l’avenir. Patrick Bouchain, architecte, est l’invité de l’Heure Bleue pour esquisser des débuts de réponses. »

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Réaménagement avec Patrick Bouchain – Entretien

Patrick Bouchain – Entretien

Patrick Bouchain – France Culture

Mai 2020
« Densité de population, logement exigu, rareté des espaces verts… L’épidémie a mis au centre la question de l’espace : en avoir, ou pas ; espace de verdure ou encore d’intimité. Alors que plus de trois quart des français sont des citadins, le contexte sanitaire fait mauvaise presse à la ville.

Comment réinventer la ville ? Comment l’aimer encore, ne pas en avoir peur ? Faut-il y voir une formidable opportunité pour se réapproprier les espaces urbains ? Pour en parler, nous recevons Patrick Bouchain, grand prix de l’urbanisme 2019, au service d’une architecture à “Haute Qualité Humaine”. »

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Réaménagement avec Patrick Bouchain – Entretien

Les locomotives du lien social

Les locomotives du lien social

Janvier 2020
La première rencontre publique de La Preuve par 7 à Lunel a été l’occasion de se réunir devant l’ancienne gare, afin de faire réfléchir les participants au devenir du bâtiment à travers un thème choisi. Les habitants ont débattu autour de la question du lien social en compagnie de quatre invités, engagés dans l’action sociale. Cette réunion a été un moment d’échange et de débat. Des activités artistiques et culturelles ont également été proposées et ont permis de créer des interactions conviviales propices au développement d’idées nouvelles.

par La Preuve par 7 | Nasser Raïs, Pascal Obiols, Frédéric Fonton, Melika Morsli, Pascal Brunet et Jacques Garnier

Journal de Bord de Lunel #1

Journal de Bord de Lunel #1

Journal de Bord de Lunel #1

Janvier 2020

La permanence est au cœur de la méthode de la Preuve par 7.

Coordonnée par un pilote de projet, la personne permanente accompagne la montée en puissance de l’expérimentation. La permanence jouera le rôle d’ensemblier du projet. Elle consiste à accueillir un.e “permanent.e” qui va “habiter” et “occuper” le bâtiment afin d’instaurer une dynamique de projet à travers des activités, des rencontres, des conférences, des ateliers de co-construction. La permanence s’effectue sur le temps long et permet de tester des aménagements tout en réouvrant progressivement le bâtiment.

Un premier échantillon de permanence a été réalisé par la Preuve par 7 entre décembre 2019 et janvier 2020. Pilotée par Jacques Garnier, un jeune architecte, elle a permis de créer un premier lien avec les acteurs locaux à la fois publics et privés (SNCF, Communauté de communes, Ville, DREAL, DDTM, Régie des territoires, Associations…) et d’impulser une dynamique commune. Finalement concrétisée par une intervention de mise au propre et d’ouverture symbolique du bâtiment réalisée par la Régie du Pays de Lunel et soutenue par la Communauté de Communes, ainsi que par la tenue d’une rencontre publique autour des locomotives du lien social, avec plusieurs intervenants spécialistes des questions sociales. Cette première permanence a permis de rendre compte des grandes envies de chacun des acteurs autour de ce projet commun.

Voici le journal de bord de cette permanence:

JdB Lunel Phase #1

Réaménagement avec Patrick Bouchain – Entretien

Entre travail du social et travail du commun

Entre travail du social et travail du commun – Pascal Nicolas-Le Strat

Août 2015

Dans son article « Entre travail du social et travail du commun », Pascal Nicolas-Le Strat nous parle de la notion de « travail du commun » et de son évolution en réaction à la trajectoire empruntée par le « travail du social ».

Le travail du commun aborde la thématique du commun sous l’angle d’un agir. Cette notion vient supplanter le travail social. Ce dernier a progressivement laissé sa place au travail du social qui renvoit à la capacité de la société à agir sur elle même et ne se cantonne plus à un champs spécifique.

Ce travail du social est le produit d’une forte volonté politique. Il est aujourd’hui un bio-pouvoir majeur de nos sociétés contemporaines. Le travail du social s’est progressivement spécialisé et technicisé, amenant une centration sur les utilités les plus immédiates au détriment de la part d’échange, de rencontre et de parole. Cette logique est liée à l’Etat Providence : « dès lors [que le travail du social] est exercé par une instance verticalisée et fortement fonctionnalisée, il restreint inévitablement sa richesse subjective. Le social devient objet d’administration. » Cet aspect s’accentue avec les logiques néo-libérales à l’œuvre : le travail du social se standardise et se parcellise. Aujourd’hui, il semble alarmant que le travail du social ait besoin d’être resocialisé et réinscrit dans les liens du réel.

Cette gestion du social est la continuité d’un social historique souvent idéalisé qui se trouve être un social étatique qui s’est constitué en opposition à un social autonome. « L’Etat social substitue une protection garantie par le droit à une protection assumée par la communauté d’appartenance ». En France, la question de la communauté est jugée rétrograde et préjudiciable à la liberté des personnes ce qui la disqualifie aux yeux du grand public.

Aujourd’hui, le travail du social est à repenser. Lier les différentes communautés avec une mutualisation des aides et des soutiens semblent être une voie enviable. Il convient de repolitiser les questions sociales et la solidarité en priorité. C’est dans ce cadre que le travail du commun permettrait de se mettre à distance de l’Etat et du marché en promouvant l’interrelation de communautés de solidarité multiscalaires. Le travail du commun peut formuler la question du social en traitant des contradictions induites par la transition postfordiste, en palliant au déficit d’imagination politique et en expérimentant de nouvelles formes institutionnelles.

Le travail du commun et le travail du care vont ensemble : « prendre soin et faire commun vont de pair ». Ces notions doivent devenir structurantes. Le travail du commun empêche une spécialisation excluante de certaines tâches par une socialisation de celles ci. Il « garantit que les liens de solidarité et les formes d’attention à l’autre restent l’affaire de tous ». Le soin et l’attention doivent être pensés collectivement pour ne pas conduire à une division inégalitaire et hiérarchisante du travail.

 

Pour lire plus de contenus de Pascal Nicolas-Le Strat vous pouvez vous rendre directement sur son site !

 

 

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