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La proximité est indéniablement devenue rassurante, appréhendable

La proximité est indéniablement devenue rassurante, appréhendable

La proximité est indéniablement devenue rassurante, appréhendable – News Tank Cities

Janvier 2019

« La question de la place de chacune et de chacun au sein d’une société, dans un territoire et plus largement du sentiment d’appartenance à une communauté unique ou fragmentée est posée. […] Une chose est certaine : opposer les uns aux autres, jouer la provocation pour asseoir une autorité ou pour fédérer ceux auxquels on s’adresse plus prioritairement au risque de laisser les autres dans leur posture, a, ces dernières années, toujours entraîné une réaction immédiate et parfois violente. Une autre approche ne devrait-elle pas, dès lors, partir de ce qui rassemble, de ce que l’on peut appeler le commun, en prenant pour point d’ancrage des projets de territoire, quelle que soit leur échelle. »

Vous trouverez l’article complet de Patrick Bouchain et Sophie Léron → ici

La proximité est indéniablement devenue rassurante, appréhendable

Habiter en construisant, construire en habitant

Habiter en construisant, construire en habitant – Edith Hallauer

2015

« Cet article interroge, au prisme des alterpolitiques urbaines, des démarches singulières voyant des architectes habiter sur le lieu même du projet urbain qu’ils ont en charge de réhabiliter. Ni tout à fait à l’initiative des municipalités, ni réellement issues d’une mobilisation sociétale, ces démarches se situent précisément dans l’interaction complexe entre refus de stratégies entrepreneuriales modélisées, soutien à des populations urbaines défavorisées, et ouverture des politiques urbaines à l’expérimentation. À l’opposé des médiatisées « résidences d’architectes », ces « architectes en résidence » transforment la figure démiurgique du concepteur en simple habitant de quartiers en rénovation. C’est principalement à travers l’étude de l’expérience de l’agence Construire à Boulogne-sur-Mer (2010-2013), concernant une rénovation en participation de soixante maisons de rue habitées, que l’auteur tente de relever les balises conceptuelles de ce que ces acteurs appellent la « permanence architecturale ». Après la contextualisation de cette démarche s’inscrivant à la fois dans l’histoire de la réhabilitation du logement en France et celle de la démocratisation culturelle, les sources, définitions et enjeux de cette notion sont étudiés à l’aune de démarches artistiques à l’histoire plus ancienne. Face à d’autres expériences comparables, l’enjeu d’une éventuelle institutionnalisation de ces pratiques émergentes est ensuite soulevé. Cependant, la fragilité de ces initiatives à très petites échelles témoigne de leur dépendance à l’égard des contextes et des acteurs ultralocaux, freinant leur normativité. »

Découvrez l’article ici

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Le droit à la ville

Le droit à la ville – Henri Lefebvre

1968

En 1968, Henri Lefebvre publia son ouvrage phare : Le droit à la ville. Dans celui ci il cherche à promouvoir le droit à la ville comme une forme supérieure des droits : le droit à la liberté, à l’individualisation dans la socialisation, à l’habitat et à l’habiter. Le droit à l’œuvre (à l’activité participante) et le droit à l’appropriation (bien distinct du droit à la propriété) s’impliquent dans le droit à la ville.

« Le droit à la ville ne peut se concevoir comme un simple droit de visite ou de retour vers les villes traditionnelles. Il ne peut se formuler que comme droit à la vie urbaine, transformée, renouvelée. Que le tissu urbain enserre la campagne et ce qui survit de vie paysanne, peu importe, pourvu que « l’urbain », lieu de rencontre, priorité de la valeur d’usage, inscription dans l’espace d’un temps promu au rang de bien suprême parmi les biens, trouve sa base morphologique, sa réalisation pratico-sensible. »

Retrouvez l’intégralité du PDF de l’article « Le droit à la ville  » d’Henri Lefebvre paru un an avant l’ouvrage général.

La proximité est indéniablement devenue rassurante, appréhendable

Le genre vernaculaire ou la nostalgie de la tradition, à propos d’Ivan Illich

Le genre vernaculaire ou la nostalgie de la tradition, à propos d’Ivan Illich – Sylvie Kwaschin

1991

« Le Genre Vernaculaire [d’Ivan Illich] retrace le passage des économies de subsistance à une économie de marché ou comme passage d’une monde « genrée » à un monde « hors-genre » sexiste. »

Sylvie Kwaschin propose ici une critique de ce texte : « La première réflexion à laquelle je fus conviée à propos du Genre vernaculaire d’Ivan Illich concernait les liens entre sa critique du modèle industriel de développement des sociétés modernes et son évaluation des revendications et réflexions du «mouvement féministe». […] je pense que le texte d’Illich hésite entre philosophie politique et ontologie, entre évaluation (qui ne peut éviter le jugement en terme de «souhaitable» et non de «vérité») d’un mode d’organisation social de la production et des rapports entre les gens et définition «en vérité» des catégories du masculin et du féminin. Quelle position adopter par rapport à ce pôle ontologique lorsqu’on n’y adhère pas et que l’on ne veut pas déplacer la discussion vers cet implicite du texte? ».

La proximité est indéniablement devenue rassurante, appréhendable

Métropole malléable et adaptable : vers un urbanisme temporaire et temporel

Métropole malléable et adaptable : vers un urbanisme temporaire et temporel – Luc Gwiazdzinski

2014

Luc Gwiazdzinski est géographe, directeur du Master Innovation et Territoire à l’IGA (Université Grenoble Alpes), professeur associé à la Shanghai University, et président fondateur du pôle de recherche et d’expérimentation sur les arts urbains (Polau).

La planification urbaine, sous l’impulsion du modernisme, a longtemps été envisagée sous le seul angle de l’espace, les politiques temporelles restant le parent pauvre des politiques publiques. Les mutations en cours de nos rapports à l’espace-temps plaident aujourd’hui pourtant pour un renversement de ces valeurs. Luc Gwiazdzinski nous explique les raisons pour lesquelles il théorise un plus grand recours aux leviers temporels face aux enjeux du développement urbain durable, insistant sur les notions d’urbanisme temporaire et temporel, tout en promouvant une métropole malléable et adaptable.

Extrait d’un article publié sur PCA-Stream. Retrouvez l’article complet ici !

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