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Journées Nationales de l'Architecture

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L’école de la permanence

L’école de la permanence

L’école de la permanence

Octobre 2020

A Mayotte aujourd’hui, des lieux dédiés aux pratiques culturelles et à leur diffusion se développent autour de valeurs communes. Programmation ouverte, co-construction, interventions progressives sont autant d’outils qui permettent de mettre en avant de nouvelles manières de construire le territoire. Forte de ces expérimentations culturelles, urbaines et architecturales, l’île se présente comme un véritable laboratoire prêt à relever les multiples défis locaux mais également à rayonner à l’échelle nationale.

L’école de la permanence réunit aujourd’hui les porteurs de cinq lieux culturels et urbains à Mayotte. Expérience collective en structuration, qui a vocation à s’ouvrir, cet espace d’apprentissage et d’échanges se donne pour ambition de contribuer à la construction de lieux à la hauteur des enjeux sociétaux et environnementaux de l’île. C’est aussi l’occasion de crédibiliser des méthodes qui font leurs preuves sur le terrain. La démarche nationale de la Preuve par 7, qui accompagne le projet de lieu culturel à Chiconi, apporte son soutien afin de fédérer autour d’une même pratique.

Découvrez une présentation des différents lieux ICI !

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Stratégie nationale pour l’architecture – 2015

Stratégie nationale pour l’architecture – Rapport des groupes de réflexion

Juillet 2015

« A la demande de Fleur Pellerin, Ministre de la Culture et de la Communication, les trois groupes de réflexion que nous avons animés ont travaillé selon trois fils conducteurs : sensibiliser et mobiliser, innover et enfin développer, afin de proposer des mesures concrètes pour une Stratégie nationale pour l’architecture.

Réunis de mars à juin 2015, nous sommes partis des récents rapports Bloche et Feltesse, ainsi que des diagnostics et propositions élaborées dans plusieurs rapports antérieurs. Ces éléments ont été enrichis par des auditions et des contributions complémentaires de personnalités et d’institutions que nous tenons à remercier. Les trois groupes ont apporté leurs propres réflexions, affinées lors de réunions transversales. Ces échanges ont permis d’identifier des propositions propres à chaque groupe, et des propositions transversales, communes.

Notre rapport n’est qu’une étape, nous nous réjouissons qu’il soit issu d’une demande politique forte. L’architecture est redevenue un « sujet » commun ; nous espérons que l’ensemble des mesures proposées permettra d’élaborer une politique publique concrète, et volontaire pour l’architecture.

Cette volonté politique vient à point nommé : les métiers de l’architecture sont très fragilisés, difficulté qui est le symptôme de l’effacement progressif, dans les politiques publiques passées, de l’attention aux lieux que nous habitons, qu’il s’agisse d’édifices, d’espaces publics, de quartiers, de villes ou de villages, de paysages, ceci sur tout le territoire français. Nous insistons sur cette transversalité : l’architecture est un sujet qui concerne tous les citoyens, tous les territoires, elle est d’intérêt général –comme l’énonce la Loi sur l’Architecture de 1977- Elle ne peut donc qu’être portée par un projet politique, une parole publique affirmée et installée dans la durée –ce qui est le propre d’une Stratégie.

Portée par le ministère de la Culture et de la Communication, la Stratégie nationale pour l’architecture ne peut trouver de réponses adaptées qu’à la rencontre de plusieurs politiques publiques : écologie, logement, territoires, ville, auxquelles on doit ajouter recherche, industrie et économie. Nous avons très vite convergé sur la nécessité d’une telle transversalité. Réfléchir pour l’architecture, c’est s’intéresser à conforter les métiers de l’architecture, mais aussi à l’ensemble de ceux qui contribuent à transformer le monde où nous vivons : élus, urbanistes, collectivités, maîtres d’ouvrage ou opérateurs immobiliers, entreprises et industriels… et les citoyens que nous sommes, les habitants eux-mêmes. Une grande part de l’innovation nécessaire réside dans ces rencontres et l’expérimentation rendue à nouveau possible.

Les mesures que nous proposons sont structurées selon les trois volets Sensibiliser/ mobiliser, Innover, Développer. Elles pourront trouver, dans leur application, une autre organisation thématique.

Nous proposons des dispositifs parfois inédits, mais en nous appuyant toujours sur les ressources existantes et à consolider, au premier rang desquelles les Ecoles nationales supérieures d’architecture et leurs capacités de recherche, mais aussi les DRAC, les maisons de l’Architecture, les CAUE, les architectes conseils de l’Etat, les architectes urbanistes de l’Etat, l’Ordre des architectes, la MIQCP…

Nous pensons néanmoins qu’une instance nationale dédiée à l’architecture est nécessaire pour porter dans la durée la Stratégie nationale, en lien avec tous les autres acteurs concernés.

L’architecture, in fine, intéresse l’ensemble des citoyens. Ses plus-values économiques et culturelles sont considérables sur de nombreux secteurs. Sa production, au-delà des œuvres exceptionnelles, doit d’abord savoir répondre aux transformations des espaces ordinaires. Cette exigence ne va pas de soi : réussir l’excellence ordinaire dans les espaces du quotidien, les lieux que nous habitons tous, demande une vision politique, des métiers solides, un effort d’innovation et une intelligence collective considérable.

C’est, nous l’espérons, ce que la Stratégie nationale pour l’architecture permettra de retrouver durablement. »

Paul Chemetov, Grand prix national de l’architecture
Frédéric Bonnet, Grand prix national de l’urbanisme
Marc Barani, Grand prix national de l’architecture

Retrouvez l’intégralité de la stratégie nationale ICI !

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Mission d’information de l’Assemblée Nationale sur la création architecturale – 2014

Mission d’information de l’Assemblée Nationale sur la création architecturale – Commission des affaires culturelles et de l’éducation

Décembre 2014

En 2014, une commission des affaires culturelles et de l’éducation a entrepris une mission d’information sur la création architecturale. Cette mission a procédé à une cinquantaine d’heures d’auditions et de tables rondes qui ont permis d’entendre de nombreux acteurs de l’architecture : des représentants des services des ministères, des maisons de l’architecture, de la Cité de l’architecture, des conseils d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement (CAUE), du conseil de l’ordre et des syndicats d’architectes, mais également les professionnels directement impliqués dans la création architecturale et la construction du cadre bâti – architectes, ingénieurs, bâtisseurs, etc. La mission a également effectué plusieurs déplacements : en Loire-Atlantique d’abord, à Nantes et Saint-Nazaire, puis à Lyon, sur le site de Confluence, et enfin, à Rotterdam. Ainsi, la mission a pu constater qu’une création architecturale libérée permettait de dessiner des paysages urbains nouveaux, affirmant puissamment l’identité d’une ville que les habitants pouvaient s’approprier et dont ils pouvaient être fiers.

La mission a pu analyser l’architecture française, ses réalisations, son évolution, les multiples freins auxquels elle est confrontée, mais aussi les attentes de toute une profession et celles des citoyens. Elle s’est aussi interrogée sur la pertinence et l’intégrité du cadre juridique de la création architecturale en France, qui résulte principalement de la loi du 3 janvier 1977 relative à l’architecture et de celle du 2 juillet 1985 relative à la maîtrise d’ouvrage publique, la loi MOP. En faisant émerger les bonnes pratiques, passées comme actuelles, la mission s’est donnée pour tâche d’ouvrir la voie à une évolution essentielle : remettre l’architecte au centre du projet architectural et urbain pour assurer la qualité du cadre de vie de chacun.

Retrouvez l’ensemble de la mission à ce lien !

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Plateformes en ligne

Plateformes en ligne – POPSU, PUCA et Ateliers des Territoires

POPSU, plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines, se veut un lieu de convergence des milieux de la recherche et de ceux qui font et gouvernent les villes, POPSU croise les savoirs scientifiques et l’expertise opérationnelle pour mieux comprendre les enjeux et les évolutions associés aux villes et aux territoires. Elle capitalise, à des fins d’action, les connaissances établies sur les métropoles et en assure la diffusion auprès de publics divers : professionnels, académiques, grand public…

Vous pouvez consultez le site de POPSU et ses projets à ce lien !

Le PUCA, Plan Urbanisme Construction Architecture, PUCA, est un organisme interministériel de recherche et d’expérimentation placé sous la tutelle des ministères de la Transition écologique et solidaire, de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, de la Culture et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Depuis sa création par arrêté du 23 avril 1998, le PUCA développe des programmes de recherche incitative, des actions d’expérimentations et apporte son soutien à l’innovation et à la valorisation scientifique et technique dans les domaines de l’aménagement des territoires, de l’habitat, de la construction et de la conception architecturale et urbaine. Le Plan Urbanisme Construction Architecture, PUCA, est un organisme interministériel de recherche et d’expérimentation placé sous la tutelle des ministères de la Transition écologique et solidaire, de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, de la Culture et de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

Pour vous rendre sur le site du PUC cliquez ici !

Pour consulter le centre de ressource du PUCA rendez vous ici !

L’Atelier des Territoires est un dispositif de pilotage et d’animation du débat politique et opérationnel pour faire émerger une stratégie de territoire et engager les acteurs locaux dans un processus de projet. Cette démarche place les services de l’État dans une posture de conseil auprès des collectivités. Au sein de la Direction générale de l’aménagement, du logement et de la nature (DGALN) et de la La Direction de l’Habitat de l’Urbanisme et des Paysages (DHUP), le bureau des Stratégies territoriales (AD1) anime et pilote des missions relatives à la ville et aux territoires durables dans une approche « grands territoires ». Il développe et propose des méthodes favorisant l’émergence de projets de territoire intégrant les dimensions spatiales et temporelles, d’organisation et des usages, des dynamiques socio-économiques, et combinant les différentes logiques d’acteurs. Il intervient à l’échelle stratégique du projet de territoire pour tenter de mettre en perspective les approches sectorielles (politique par politique), compléter les outils de l’aménagement (de planification, du projet opérationnel) et interpréter et faire accepter au mieux les règles de l’urbanisme. Autrement dit, il accompagne les territoires à l’échelle stratégique du grand territoire, en amont du projet opérationnel. Il s’agit de faire en sorte que les politiques publiques ne soient pas un ensemble de règles qui juxtaposées s’imposent aux acteurs locaux.

Rendez vous sur le site de l’Atelier des Territoires ici !

Pour accéder aux ressources et aux productions de l’Atelier des Territoires cliquez ici !

L’état du mal logement en France 2020

L’état du mal logement en France 2020

L’état du mal logement en France 2020 – Fondation Abbé Pierre

2020

Dans un contexte social tendu, le 25ème rapport sur « l’État du mal-logement en France » de la Fondation Abbé Pierre alerte l’opinion publique sur la multiplication des atteintes au droit au logement et à l’hébergement d’urgence. Cette année, la Fondation Abbé Pierre réalise un focus sur le fait d’être « seul face au mal-logement », une réalité qui est régulièrement rencontrée à la Fondation des Petits Frères des Pauvres et notamment par l’équipe de la gestion locative. Une partie du rapport est consacrée aux nouvelles formes d’habitat partagé : habitat participatif, inclusif, colocation, pensions de famille…

« C’est tout l’environnement du logement qu’il faut interroger, mais aussi les rapports entre résidents pour une adaptation aux aspirations des ménages unipersonnels  qui  souhaiteraient  éviter  de  rester  isolés dans un logement. Afin de  sortir de la standardisation  des  façons  d’habiter,  deux  logiques  sont alors mises en œuvre. Dès la conception d’un ensemble immobilier, on peut chercher à faciliter la coexistence et à faciliter les rencontres, à ménager des espaces de convivialité, à proposer des services adaptés (chambres d’amis, espaces de réception, buanderie commune…). Une seconde logique consiste à proposer des modes d’occupation différents  des  logements  «  ordinaires  »  (colocations,  présence d’un tiers, moments institués de vie collective, etc.).

On trouvera ici des « arrangements » concernant les  typologies  proposées  dans  le  parc  social  pour  recevoir  ses  enfants,  là  il  s’agira  de  proposer  des  logements meublés avec des baux spécifiques pour des actifs en mobilité ou en double résidence, des solutions pour les saisonniers…

Soliha Landes mobilise, avec Nomad, plateforme de l’emploi saisonnier, les chambres de l’internat d’un lycée à des loyers maîtrisés pour les saisonniers du Pays Landes Nature Côte d’Argent. Pour  les  personnes  ayant  connu  des  parcours  d’une grande précarité et vivant sans enfants, les pensions  de  famille  proposent  des  solutions  de  vrais  logements  pérennes  individuels,  associés  à  des espaces collectifs.

Dans cette même logique, se développent pour les personnes âgées ou en situation de handicap des solutions d’« habitat inclusif » entre le placement en établissements et le maintien à domicile. L’habitat inclusif consiste en un mode d’habitation regroupée (meublée ou non) et assortie d’un projet de vie sociale, partagée entre plusieurs personnes (interventions d’animateurs, accompagnement  individualisé  par  les  services  sociaux et médico-sociaux…). Par exemple, Val de Cher Services, association créée en 1971, propose un habitat inclusif pour seniors à Vallon-en-Sully dans  l’Allier.  Le  principe  est  de  mettre  à  disposition sept logements adaptés aux personnes âgées dépendantes avec des espaces de vie communs, un espace santé et d’autres services partagés. »

Retrouvez le rapport entier via ce lien !

Contact

LA PREUVE PAR 7

contact@lapreuvepar7.fr 

27, passage Courtois, Paris 11ème

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lecoleduterrain.fr

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