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Montjustin

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Le village

Montjustin

Habiter le village

© Lise Valet Août 2018

A Montjustin, pour maintenir la vie dans ce village du Luberon, reconstruit pas à pas dans les années 1950, le conseil municipal a décidé, avec les habitants, d’acquérir un terrain au coeur du village. Comment y accueillir de nouveaux habitants, et perpétuer l’esprit collectif attaché au village ?

 

© Lucien Clergue

© Lucien Clergue

© Lucien Clergue

© Montjustin à Dos d’Éléphant

© Henri Cartier-Bresson, 1977

© Montjustin à Dos d’Éléphant

© Serge Fiorio

© Montjustin à Dos d’Éléphant

© Gaëlle Cozic, Janvier 2020

© Valérie Cudel, Août 2019

Situé au coeur du Parc Naturel Régional du Luberon, la commune de Montjustin est soumise à de fortes pressions foncières. En conséquence, les « locaux » ont des difficultés à se loger. Pour contrer ces effets pervers d’une région si séduisante, élus et habitants redoublent d’efforts pour préserver une vie et une dynamique locale.

Montjustin est un village remarquable non seulement par ses paysages – perché sur une crête du massif du Luberon – mais aussi singulièrement par les gens qui l’ont habité. Un village reconstruit pas à pas dans les années 1950 sans règles d’urbanisme ni plans d’architectes, façonné à travers des liens familiaux, des liens d’amitiés, des liens humains. Pour maintenir la vie, éviter la dévitalisation et la spéculation foncière, le conseil municipal a décidé avec les habitants d’acquérir un terrain au cœur du village, entre la mairie, le café associatif installé dans l’ancienne école, l’église et le presbytère. Comment y accueillir de nouveaux habitants, et perpétuer l’esprit collectif qui y est attaché ? Comment profiter du projet pour recréer un espace public au sein de la commune ?

Le projet municipal de construire deux logements communaux est ainsi élaboré autant au conseil des élus que dans les discussions de tous. Comment mettre d’accord, sur un projet commun, habitants historiques, résidents secondaires, jeunes agriculteurs, élus ? Avec les Nouveaux Commanditaires, la Preuve par 7 a questionné la commande pour changer d’échelle et transformer ce projet de logements en projet de village.

En 2018, Valérie Cudel, médiatrice au sein des Nouveaux Commanditaires, a sollicité l’expérience d’un architecte, Felix Mulle. Sa mission est de transcrire les intentions exprimées par le groupe commanditaire, en prenant en compte les composantes spatiales et les contraintes d’usage, afin de proposer une démarche architecturale et paysagère. Une proposition alors trop formelle et aboutie génère des réticences et fait l’objet de critiques de la part d’une partie des habitants du village. L’agence d’architecture Concorde est alors sollicitée par l’équipe communale et la médiatrice en 2019 pour orchestrer deux réunions publiques. Visant à concerter un groupe d’habitants sur les questions de flux et de stationnement, d’espace collectif et sur la spatialisation des futures constructions les participants sont invités à manipuler en groupe des volumes à échelle réduite.

En fin de mandat (2018-2020) la démarche a été fortement ralentie, car elle générait toujours un débat au sein des habitants de Montjustin. Ce débat a permis aux habitants du village de se parler, de confronter les points de vue sur l’avenir de Montjustin, et de se rendre compte que beaucoup se sentaient légitimes pour décider directement de l’avenir du village. Les élections municipales de mars 2020 ont donc permis à une équipe composée de 6 nouveaux élus (sur 7) et appuyée sur une équipe de 21 personnes volontaires (sur 63 électeurs) pour assumer le pouvoir local et prendre le relais de l’ancien conseil municipal. L’équipe de décideurs ainsi élargie avait repris le projet de logements. Mais la complexité d’un tel fonctionnement citoyen a conduit le conseil municipal à se ressaisir du pilotage du projet depuis septembre 2022. Le projet de Montjustin est lauréat de l’Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) Engagés pour la Qualité du Logement de Demain. La commune, Concorde et les autres partenaires du projet travaillent aujourd’hui à son montage

Le passage à la phase opérationnelle du projet doit cependant répondre aux questions suivantes : quels sont les mécanismes d’un urbanisme à l’échelle du village et quelles sont les limites de la concertation à l’échelle d’une petite unité démocratique ?

 

 

Le coeur du village à Montjustin

Département : Alpes-de-Haute-Provence
Habitants : 50
Acteurs au démarrage : Commune de Montjustin, Les Nouveaux commanditaires, Félix Mulle, architecte, en 2018, puis Condorde à partir de 2019, choisis sur proposition de la médiatrice des Nouveaux commanditaires
Thématiques : Habitat abordable / Espace public / Activités / Démocratie active

D’autres projets et manières de faire à découvrir

 sur le site de l’École du terrain

Bilan de Montjustin

Cahier de travail

S’inspirer de la démarche des élus de Beaumont

Conférence

L’École Buissonnière

Site internet

Parc Naturel Régional du Luberon

Site internet

Les Nouveaux

commanditaires

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À demeure

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Félix Mulle

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Concorde

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Pérignat-Billom

Pérignat-Billom

Le bourg

Pérignat-ès-Allier / Billom

Une utopie rurale réalisable

© Liliana Motta, 2018

Des bourgs qui peuvent devenir dortoir, comme beaucoup d’autres en deuxième couronne de Clermont-Ferrand. Qui habite vraiment à Pérignat-ès-Allier et Billom ?

© Liliana Motta, 2018

© Liliana Motta, 2018

© Liliana Motta, 2018

© Rural Combo 2019

© Rural Combo, 2019

© Rural Combo, 2019

© Rural Combo, 2019

© Rural Combo, 2019

© Rural Combo, 2019

Au sud-est de Clermont-Ferrand, les communes de Pérignat-sur-Allier et Billom, historiquement liées par leur vocation commerciale commune – Billom comme marché, et Pérignat comme port fluvial – sont aujourd’hui à la périphérie immédiate de la métropole, et voient arriver de nouveaux habitants sur un territoire majoritairement agricole. Dans le même temps, comme dans d’autres bourgs ruraux, le centre est soumis au vieillissement de la population et à la déprise des commerces. Le bâtiment du collège jésuite, témoignage de l’importance culturelle de la ville de Billom depuis le Moyen-Âge, est fermé depuis plusieurs années, tandis qu’à Pérignat, l’équipe municipale a entrepris un vaste travail de réhabilitation des maisons de bourg en phase avec leurs potentiels acquéreurs pour éviter le mitage de la ceinture agricole de la ville.

Comment maintenir une vie dense en centre-bourg, le maintenir comme un lieu accessible à tous, des plus jeunes aux plus âgés, avec leurs besoins spécifiques ? En luttant contre l’étalement urbain, en favorisant des lieux mixtes sur des patrimoines bâtis, où l’on peut habiter, travailler, échanger… A cette volonté́ politique peut correspondre une pensée des opérations de revitalisation de centre-bourg, fédérant des acteurs dont chacun possède des compétences et ressources pour un projet commun.

Un pari que prend la Preuve par 7 avec les villes, leurs partenaires et l’association Rural Combo devenue habitante de ces lieux au printemps 2019 : que la restauration du patrimoine local s’appuie sur un réseau de production local, employant les matériaux présents sur place, dans une logique de circuits-courts aussi bien que de mise en valeur des savoir-faire vernaculaires. Le collège de Billom a réouvert ses portes en septembre 2019 en mobilisant toutes les énergies locales. La Preuve par 7 s’est attachée a rassembler les différents acteurs du territoire.

L’association Rural Combo multiplie les rencontres et les prises de décisions collectives. Le collège de Billom reçoit de nombreuses propositions d’activités pour occuper le lieu ce qui amène à la recherche via une assemblée de « règles du jeu » permettant l’émergence d’un projet commun. Au fil des mois, une association regroupant des usagers du lieu s’est constituée et autonomisée, puisqu’elle vient de conventionner « en tête à tête » avec la mairie pour l’occupation du collège, sans Rural Combo. L’Ecopôle de Pérignat-ès-Allier, quant à lui, s’oriente sur un projet d’intérêt général consensuellement décidé durant le second comité de pilotage : un projet axé autour de la préservation de l’eau et de la biodiversité, de l’accueil du public, de la production alimentaire et de l’écoconstruction.

En plus de ces travaux liés à des espaces, Rural Combo a mené une réflexion sur de nouvelles formes de gouvernance où les habitants et les acteurs associatifs auraient plus de place dans les projets de territoire, afin de pallier la dépendance des élus et de leurs calendriers. Des contacts sont noués avec la Fondation de France dans l’objectif de s’éloigner du politique et de se recentrer sur les habitants.

Toutes ces actions cherchent à modifier radicalement les codes de l’aménagement, qui doit être entendu comme un processus long devant être accompagné par la compréhension des enjeux, la structuration de collectifs horizontaux en mesure de dialoguer avec les élus et l’initiation aux outils de l’aménagement.

Pérignat à l’ouest et Billom à l’est

Département : Puy-de-Dôme
Habitants : 1 500 (Pérignat) + 4700 (Billom)
Acteurs au démarrage : Commune de Pérignat-sur-Allier, agence Boris Bouchet, Commune de Billom, Rural Combo, Parc Naturel Régional du Livradois-Forez
Thématiques : reconquête de bourg / appropriation de l’habitat, de l’activité / réemploi

Les détails du projet

sur le site de l’École du terrain

Bilan de Pérignat-Billom

Cahier de travail

Rural Combo

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Commune de

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Commune de

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Les contes à re-bourg

Rural Combo 

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ENSA Paris-Malaquais

Endroits à l’Envers

Rural Combo et Association ICI

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Rural Combo et d’anciens usagers du collège de Billom

Boris Bouchet

Architectes

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Les SRABs

La Perm

Rural Combo

Saumur

Saumur

La ville

Saumur

Un patrimoine utile

© Liliana Motta, 2018

À Saumur, comme dans des dizaines d’autres villes moyennes, le centre-ville peine à maintenir son attractivité commerciale. La galerie commerciale en fonte, construite au début du 20e siècle, est partiellement fermée. Comment y introduire de nouveaux usages ?

L’accompagnement de ce projet par la Preuve par 7 est, d’un commun accord avec la Ville, en suspens depuis juillet 2020, dans l’optique de création d’une foncière locale.

© Liliana Motta, 2018

© Liliana Motta, 2018

© Liliana Motta, 2018

© Liliana Motta, 2018

© Liliana Motta, 2018

© Liliana Motta, 2018

© Liliana Motta, 2018

© Liliana Motta, 2018

© Liliana Motta, 2018

Atelier Workshop avec les étudiants de l’ENSA-PB 

© Preuve par 7, juin 2019 

© Pascal Brunet, Juillet 2019

© Pascal Brunet, Juillet 2019

© Pascal Brunet, Juillet 2019

À Saumur, comme dans des dizaines d’autres villes moyennes, le centre ville, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, peine à maintenir son attractivité commerciale.

En centre-ville, une galerie commerciale du début du 20e siècle, en fonte et acier, anciennement les “Nouvelles Galeries” est fermée, excepté ses rez-de-chaussée. Sa mise aux normes et sa rénovation engageaient une dépense plus importante que sa valeur immobilière une fois les travaux terminés. Le bailleur social Saumur Habitat souhaite y faire vivre des habitants, des commerçants, mais aussi des artisans, des travailleurs indépendants… Comment y introduire de nouveaux usages ?

Comment valoriser au profit de tous ce qui appartient à un seul ? En d’autres termes, comment conjuguer valorisation financière et utilité commune ?

L’année 2019 a permis de mettre en place une première convention d’occupation précaire entre Saumur Habitat et le Groupe Duthoo, propriétaire des galeries. Diverses études et actions ont été menées en attendant la mise en place d’une permanence territoriale, étude sur la commercialité des galeries avec l’Institut de la Ville et du Commerce suivi d’une rencontre publique dans les galeries, ainsi qu’un workshop avec les étudiants du DSA Patrimoine de l’ENSA Paris-Belleville.

La Preuve par 7 et Saumur Habitat ont exploré les pistes juridiques, techniques et économique pour réouvrir les Galeries, et mener in situ des ateliers d’architecture et des conférences publiques pour imaginer collectivement les futurs du lieu.

En 2020, la négociation pour cession du lieu par bail emphytéotique sur un temps long à Saumur Habitat par le groupe Duthoo n’a pas aboutie. Depuis la Ville travaille à un rachat, dans le cadre de l’action coeur de ville, en lien avec la création d’une foncière locale qui pourra mener le projet de réhabilitation.

Les anciennes Nouvelles galeries à Saumur

Département : Maine-et-Loire

Habitants : 27 500

Acteurs au démarrage : Saumur Habitat, Ville de Saumur

Thématiques : patrimoine et réutilisation / mixité : habitat-activités-commerces  / coeur de ville

D’autres projets et manières de faire à découvrir

sur le site de l’École du terrain

Bilan de Saumur

Journal de bord

Cahier de travail

Le commerce à Saumur

L’Institut pour la Ville et le Commerce

Saumur Habitat

Site internet

Commune

de Saumur

Site internet

L’actualité du projet

Bagneux

Bagneux

Les territoires métropolitains

Bagneux

La colline des Mathurins

© Ville de Bagneux

Un nouveau quartier sur la colline des Mathurins accueillera plus de 6 000 nouveaux habitants, et un lycée d’enseignement général attendu de longue date par la commune. Pourrait-on dire que le lycée ouvre dès aujourd’hui, et mobiliser la jeunesse locale dans sa construction ?

© Ville de Bagneux, 2018

© Elie , 2019

© Etude urbaine la Côte 103 – Bernard Reichen, 2015

Le plus petit cirque du monde, partenaire du projet

© Photo Club de Bagneux

© Preuve par 7,  2019

© Association Well’ness, 2019

Journées d’étude de la Preuve par 7, juin 2019

© Preuve par 7, 2019

Inauguration de la permanence, 7 septembre 2019 

© Preuve par 7

Atelier philosophique 

© Preuve par 7, 2019

​Sur la colline des Mathurins, un nouveau quartier métropolitain est en cours d’aménagement à l’emplacement d’un terrain militaire et d’anciennes carrières, pour y accueillir sur 16 hectares plus de 6 000 nouveaux habitants, des activités, des espaces naturels, et un lycée d’enseignement général attendu de longue date par la commune. La Ville et la Région prévoient l’implantation de ce lycée d’excellence, par ses filières et son environnement, au coeur d’un territoire aux populations modestes. Pourrait-on dire que le lycée ouvre dès aujourd’hui afin d’inventer de nouvelles manières d’acquérir, de partager et de transmettre des connaissances d’ici à son inauguration officielle ?

Les enfants, les adolescents expérimentent en permanence pour se construire. La ville elle-même constitue un formidable lieu d’apprentissage, de jeu et d’expérimentation. La démarche fait le pari, à travers la mise en place d’une “école du dehors”, en s’installant dans le temps long de la perspective de la construction du lycée, et en reliant l’apprentissage à l’environnement, de révéler les paroles de la jeunesse pour expérimenter un lycée autre, ouvert sur son quartier autant que sur le monde.

Un lieu pour s’emparer de tous les questionnements alentour avec les enfants et les adolescents – la construction d’un quartier, la formation des jeunes citoyens, les lieux pour la jeunesse dans la ville. Un lieu qui ambitionne de faire se rencontrer jeunes et adultes, élèves et architectes, spécialistes et novices pour dessiner un avenir partagé.

La Preuve par 7, la Ville de Bagneux et le Plus Petit Cirque du Monde transforment l’exercice classique de la construction d’un équipement scolaire en un chantier expérimental ouvert. Ils se sont installés sur le site même du chantier depuis l’été 2019 et ateliers, conférences et explorations sont menées tambour battant pour construire progressivement ce “tiers-lieu des savoirs”.

En septembre 2019 naît la permanence du Lycée avant le Lycée, dans les anciennes « bulles de tennis» et les vestiaires de la Direction générale de l’Armement, un lieu de rencontre partagé par la Ville de Bagneux, la Preuve par 7 et le PPCM. Visibiliser la permanence, isolée et éloignée des axes de circulation est un premier chantier d’importance réalisé avec le designer Felix Marye.

Les 14, 18 février et 11 mars 2020 des chantiers peinture de la “zone de choc programmatique” démarrent avec l’association Bagneux Environnement. Cette collaboration préfigure un partenariat entre le Lycée avant le Lycée et le projet d’un fablab menuiserie mené par l’association. Si une entre aide pour créer un atelier de menuiserie se développe et est investi par la jeunesse balnéolaise, nous pouvons imaginer le mobilier du futur Tiers-lieux du Savoir sera construit par eux et pour eux.

Les terrains de tennis ayant été démolis, la permanence a migré, depuis 2020, dans une partie du bâtiment Y et dispose de 270 m2 en rez-de-chaussée. C’est le seul vestige de l’ancien site militaro-industriel, mis à disposition par son propriétaire, LBO, via une convention d’occupation précaire. Elle n’est donc pas installée pour l’instant sur le lieu même où sera construit le futur lycée mais dans un bâtiment distant de 200 mètres, au milieu d’un très grand chantier interdit au public. Un terrain que, grâce aux nombreuses activités qu’elle y organise, notamment le mercredi où il est ouvert au public, elle a pu faire (re)découvrir aux habitantEs du quartier : stage de perfectionnement au BAFA, conférences, spectacles des centres de loisirs de la ville, accueil de lycéenNEs en stage, de troupes de cirques, arpentage du chantier, etc. : les premiers pas d’un « Tiers-Lieu des Savoirs » de la jeunesse à travers la ville.

Depuis 2021, Jacques Garnier et Violaine Wallaert, responsable de médiation auprès des scolaires au PPCM, animent « Le Lycée de Demain », un programme qui réunit huit classes, 130 élèves et une trentaine d’enseignantEs issuEs de quatre lycées professionnels du territoire (De Vinci à Bagneux, Jean Monnet à Montrouge, Louis Girard à Malakoff et Adolphe Chérioux à Vitry-sur-Seine). Les élèves contribuent à la construction du futur lycée de Bagneux par un projet artistique qui met en valeur leurs compétences professionnelles.

Des bulles de tennis au terrain du futur lycée en passant par le bâtiment Y, la permanence du Lycée avant le Lycée est foraine. Elle a ainsi ouvert aux jeunes qui la fréquentent la possibilité de voir la ville se construire et de réfléchir aux métiers et aux questions qu’un tel chantier implique.

Journal de Bord 2022 – 1er semestre

Présentation : le Lycée avant le lycée

Le futur lycée de Bagneux

Département : Hauts-de-Seine

Habitants : 39 500 habitants

Acteurs : Plus Petit Cirque du Monde (PPCM), Commune de Bagneux, Région Ile-de-France

Contexte : Construction d’un lycée d’enseignement général

Thématiques : jeunesse / éducation populaire / culture / appropriation / écologie

Les détails du projet

sur le site l’École du terrain

Bilan de Bagneux

Journal de bord 2019

Journal de bord 2020

Cahier de travail

Le Plus Petit

Cirque du Monde

Site internet

La colline

des Mathurins

Site internet

Commune

de Bagneux

Site internet

Le lycée avant le lycée

Le lycée avant le lycée

« Le lycée est ouvert”

Article de presse

Les coopératives habitantes

Les coopératives habitantes

Les coopératives habitantes

Avec la fédération française des coopératives habitantes

Quels échos et enseignements tirer de ces méthodes issues d’une commande habitante pour la fabrique de la ville ?

En replaçant au centre l’habitantE comme maître d’ouvrage, concepteur ou conceptrice de son logement pensé comme une propriété collective, la coopérative d’habitantEs questionne la commande architecturale et urbaine, les pratiques des professionnelLEs de la fabrique de la ville, les montages et l’économie même du logement. Elle induit aussi, à travers la notion de communs et d’une gouvernance partagée, une transformation philosophique du logement à même de gagner le quartier, la Cité.

Ancrée dans son environnement, elle apporte aussi une réponse aux inégalités sociales et invite à dépasser la vision traditionnelle de la propriété privée par la propriété collective. Elle mobilise des mécanismes financiers et juridiques pour produire de l’habitat à prix coûtant et écologique, mais elle veille aussi à les pérenniser pour les générations futures, en les déconnectant du marché immobilier. Elle bouleverse ainsi complètement le rapport à la propriété : le logement n’est plus un bien patrimonial, marchand ou un produit financier mais il devient un droit fondamental réel pour toutes et tous. En ce sens, les coopératives d’habitantEs pourraient constituer des prémices pour inventer, un jour, des communs à habiter.

Pour autant, s’il existe encore des freins à une véritable démocratisation de la coopérative d’habitantEs, il est déjà néanmoins possible d’en tirer des enseignements qui pourraient permettre de faire évoluer la fabrique de la ville et d’inspirer d’autres maîtrises d’ouvrages dans leurs manières de mener les projets d’habitat et les projets urbains.

L’actualité du projet

Contact

LA PREUVE PAR 7

contact@lapreuvepar7.fr 

27, passage Courtois, Paris 11ème

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