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Goussainville

Goussainville

La commune de banlieue

Goussainville

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© R.E.R janvier 2019

L’association R.E.R. (Réseau d’Echanges et de Restauration), menée par Fatima Idhammou, s’était installée dans les anciennes cuisines centrales de Goussainville. En mêlant formation et espaces productifs partagés, comment tisser des liens économiques et sociaux à partir de l’alimentation durable ?
Fin 2021, la Ville récupère la cuisine centrale pour « construire un parking », mais l’association R.E.R poursuit son travail dans le restaurant 19:59 en gare de Sarcelles.  

© Preuve par 7

© Association RER, décembre 2019

© Association RER, octobre 2018

© Association RER, octobre 2018

© Association RER, octobre 2018

© Association RER, octobre 2018

© Association RER, octobre 2018

A Goussainville, commune de 30 000 habitants à la limite de l’agglomération parisienne et des plaines agricoles du pays de France, dans l’immédiate proximité de l’aéroport Charles-de-Gaulle, l’occupant de la cuisine centrale a quitté les locaux en 2016. Dans une ville à la fois connectée aux flux internationaux et métropolitains et aux revenus modestes, où une personne sur cinq n’a pas la nationalité française, barrière à l’insertion économique et à l’emploi, comment faire se rencontrer des réseaux mondialisés qui s’ignorent ? Comment valoriser les ressources agricoles autant qu’humaines d’un territoire productif ?

L’association Réseau d’Echanges et de Restauration a investi les lieux fin 2018, avec pour objectif de former des salariées en insertion en cuisine, et de développer de nouveaux usages du lieu : coworking, foodlab, espace de rencontres et de réflexion… Elle s’apprêtait alors à ouvrir un point de distribution à la gare voisine de Sarcelles, où passent 30 000 voyageurs par jour.

Une permanence s’installe sur place pour contribuer à l’ouverture de la cuisine sur son quartier et sa ville et à la réflexion sur la pratique du lieu, d’un point de vue technique, mais aussi en fonction de l’évolution de ses usages. La renaissance de cette cuisine fait converger ainsi l’ambition de l’association avec la nouvelle réalité du territoire. Grâce à la confiance de la ville de Goussainville et de l’agglomération Roissy Pays de France, l’association réinvente l’idée même des grands ensembles en faisant du grand, ensemble. GRAND car la cuisine municipale de 1000m2 permet de produire des milliers de plats par jour pour le territoire et d’accueillir de nombreux entrepreneurs. ENSEMBLE car la cuisine fédère de nombreux acteurs publics, privés et associatifs et elle s’inscrit dans une chaîne ambitieuse et vertueuse de l’alimentation locale.

Pour ce faire, l’association applique largement le principe des circuits-courts : sur l’alimentation (approvisionnement et distribution), sur l’emploi (chantiers d’insertion et formation), en faisant appel aux compétences des artisans locaux pour les travaux. Ce lieu a été construit et adapté collectivement, avec les salarié.e.s, les usager.e.s et les bénévoles, grâce à une double permanence, territoriale et architecturale.

Titulaire d’une convention d’occupation temporaire tripartite signée avec la Ville de Goussainville et l’agglomération Roissy Pays de France jusqu’en décembre 2020, l’association R.E.R souhaitait pérenniser cette occupation grâce à un bail emphytéotique et une structuration en coopérative pour faire de cette cuisine un commun. Fin 2021, la Ville récupère la cuisine centrale pour « construire un parking ». Dans la gare de Sarcelles, le restaurant 19.59 baisse définitivement le rideau en octobre 2022. Cette décision d’un autre temps vient mettre un terme à l’expérimentation d’une programmation progressive et collective sur un équipement industriel et renforce la pertinence d’imaginer des modalités d’occupation plus pérennes pour ces projets d’intérêts collectif.

Goussainville dans la Plaine de France

Département : Val d’Oise
Habitants : 30 000
Acteurs au démarrage : association R.E.R., Communauté d’agglomération Roissy Pays de France, Ville de Goussainville
Thématiques : Alimentation durable / Insertion économique / Santé

Les détails du projet

 sur le site de l’École du terrain

Bilan de Goussainville

 

Orléans

Orléans

La métropole régionale

Orléans

L’écoquartier des Groues

© Orléans Métropole, 2018

Le futur éco-quartier des Groues verra le jour sur un ancien site militaire. C’est l’occasion de mettre à l’épreuve la fabrication d’un éco-quartier et de ses critères, en y imaginant un premier lieu de vie.

Ce projet n’est plus accompagné par la Preuve par 7 depuis juillet 2020.

© Orléans Métropole, 2018

© IGN, Géoportail, 2018

© Orléans Métropole, 2018

Journée jeunesse avec le collège Pelletier sur le terrain des Groues : quelles valeurs pour les déchets ? 

© Preuve par 7, avril 2019

Installation d’une pépinière sur le terrain des Groues par le paysagiste Luc Vancrayelynghe 

© Clémentine Riera, 2019

Comment ça pousse une plante ? Une classe de CP ramasse des graines aux Groues

© Luc Vancrayelynghe, octobre 2019

Avril 2019 – chantier à la maison des Groues, destinée à être la permanence

© Liliana Motta, 2019

© Liliana Motta, 2019

© Liliana Motta, 2019

© Caroline Niémant, Juin 2020

© Caroline Niémant, juin 2020

© Clémentine Riera, Janvier 2020

© Léa Colombain, Mars 2020

© Clémentine Riera, Janvier 2020

© Léa Colombain, mars 2020

Au nord de la vallée ligérienne, Orléans, devenue métropole régionale, a amorcé sa mue urbaine avec de lourds travaux de mise en valeur de son centre et de ses bords de Loire. Le futur éco-quartier des Groues accueillera des logements, des activités, un parc urbain,… Sur un ancien site militaire d’une quarantaine d’hectares au nord-est d’Orléans, à cheval avec la commune de Saint Jean de la Ruelle, la métropole souhaite construire un quartier pour mieux habiter.

Comment faire en sorte que le futur quartier garde la mémoire de ceux qui l’ont habité ? D’un autre côté, construire pour l’avenir, c’est construire pour les enfants d’aujourd’hui qui seront les adultes de demain… Poser l’objectif de la durabilité, c’est faire le pari que le présent, la friche, sa végétation, ses usages, ses voisins, sont appelés à jouer un rôle dans l’avenir.

La Preuve par 7 s’est installée en octobre 2019 dans une maison qui était vouée à la démolition au cœur de la friche, pour expérimenter progressivement un premier lieu de vie dans le quartier, interroger les critères de durabilité et les conditions de mobilisation de l’existant dans la construction d’un quartier. Des travaux sont réalisés afin de rendre la maison habitable et accueillante pour le public et la permanente. L’appropriation de l’espace par le faire génère de l’attachement et l’envie de mettre en valeur l’existant.

Rapidement, la volonté de faire redécouvrir le site du futur écoquartier aux habitants émerge afin de changer l’image négative, liée à l’occupation militaire, qu’il en avait conservé. En février 2020, un jardin pédagogique est créé aux abords de la permanence baptisée « Maison Rouge ». Ce jardin a permis de générer du lien en réunissant des personnes de tous âges, mais particulièrement de nombreux collégiens à travers des ateliers organisés par la permanence et le collège Jean Pelletier.

On s’est demandé comment intégrer l’esprit d’étude des usages et de programmation en actes dans la construction du futur quartier. Des pistes se développent afin que le prochain aménageur de ce terrain prenne en compte et développe des expérimentations permettant un aménagement plus collectif de nos espaces urbains : 1% expérimentation dans le bilan d’aménagement ou du total des bilans promoteurs, programmation progressive sur les parcelles demeurant publiques, cession ou délégation par des baux longs pour des expérimentations habitantes, recours à une maitrise d’usage locale chez l’aménageur retenu, structuration d’une gouvernance citoyenne…

En juillet 2020, avec l’alternative politique des élections municipales la permanence s’est arrêtée, n’étant pas renouvelée et arrivant au terme de son soutien par le biais d’une subvention pour 6 mois. Elle a permis d’ouvrir cette maison commune et son jardin aux possibles du quartier (aujourd’hui utilisé entre autres par une association qui développe le compost), de tracer de nouveaux sentiers dans le quartier, de dessiner collectivement des aménagements et surtout de fédérer les habitants autour d’un projet collectif.

 

L’écoquartier des Groues

Département : Loiret

Habitants : Ville d’Orléans : 115 000, Orléans métropole, 22 communes : 280 000 habitants

Acteurs au démarrage : Métropole d’Orléans, Ville d’Orléans

Thématiques : jeunesse / écologie et réglementation / culture – habitat – activités

D’autres projets et manières de faire à découvrir

sur le site de l’École du terrain

Bilan d’Orléans

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L’écoquartier

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Entretien Permanence des Groues

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Chiconi

Chiconi

L’outre-mer

Chiconi

Un îlot culturel

© Sophie Léron, 2018

 Selon les dires des acteurs culturels locaux, un musicien Mahorais sur deux viendrait de Chiconi, qui a hérité du surnom de « capitale de l’ambiance » de la part des habitants de l’île. Comment travailler sur un aménagement culturel et urbain généreux dans un contexte d’urgence à l’échelle de Mayotte – en termes d’assainissement, de conditions d’habitat – pour imaginer collectivement un nouveau lieu dédié à la pratique musicale ? 

 

 

© Paul Citron, mai 2019

© Paul Citron, mai 2019

© Madi Mari, mai 2019

© Madi Mari, mai 2019

© Madi Mari, mai 2019

© Albadawy Mattoir, octobre 2019

© Paul Citron, Octobre 2019

© Albadawy Mattoir, novembre 2019

© Albadawy Mattoir, novembre 2019

© Albadawy Mattoir, février 2020

© Albadawy Mattoir, février 2020

Un projet à l’échelle de l’outre-mer, au(x) contexte(s) si différent(s), mais où les lois et les normes sont les mêmes qu’en métropole, s’est révélée très riche au regard des questions et actions portées par la démarche de la Preuve par 7. Comment se référer aux textes de loi quand les dynamiques et les traditions locales les dépassent en utilité et en bon sens ? Est-ce que les dérogations à l’œuvre dans les outre-mer pourraient enrichir les dispositifs juridiques en métropole ? Comment travailler sur l’aménagement quotidien dans un contexte d’urgence – en termes d’assainissement, de conditions d’habitat – et imaginer un projet optimiste et positif à partir d’une démarche culturelle ?

Chiconi est une commune de 8 000 habitants située sur l’île de Mayotte. Malgré sa situation géographique excentrée des principaux pôles urbains, elle porte en elle une richesse culturelle et artistique qui ne demande qu’à s’épanouir davantage. Cependant, le manque d’un « lieu » propice à cet épanouissement se fait sentir. Pour remédier à ce constat, la Ville de Chiconi, accompagnée de l’association Milatsika Émergence, de la Direction des Affaires culturelles de Mayotte (DAC) et de la Preuve par 7, s’est engagée vers une démarche de programmation ouverte, vouée à définir progressivement les besoins et les caractéristiques de ce futur pôle culturel de Chiconi. L’engagement volontaire de la commune, de ses élus et de ses services dans la démarche passe avant tout par leur confiance et la liberté données à l’action des acteurs locaux et de la Preuve par 7. La rencontre avec divers membres du collectif des Arts confondus, les échanges avec les permanentes du projet de lycée de Longoni, ont montré que Mayotte est déjà un terrain particulièrement fertile en démarches itératives et expérimentales.

Depuis l’ouverture de la permanence dans la la Maison des Jeunes et de la Culture de Chiconi en octobre 2019, le partage, l’apprentissage et la transmission sont les points d’entrée thématiques des événements qui y prennent place. Cette permanence devient pour les Mahorais.e.s un lieu d’expérimentations : relever des usages, faire émerger des besoins d’ateliers, faire chantier, mettre à disposition des espaces voués à l’épanouissement musical, etc. Ces actions constituent un point de départ pour diffuser la démarche et faire émerger des programmes impensés. La permanence, tenue entre 2019 et 2020 par Albadawy Mattoir, un jeune chiconien, puis par Camille Hiolin depuis octobre 2021 accompagne ces actions et révèle ainsi les besoins des usagers du lieu. Un réseau de lieux culturels se tisse avec entre autres le Royaume des Fleurs sur Petite-terre ainsi que le Paradis des makis à Iloni, du Collectif des Arts Confondus…

L’ensemble des acteurs impliqués dans la permanence ont pour but de construire cet îlot culturel, telle une œuvre qui leur corresponde, avec un concepteur qui prendrait en compte les spécificités d’un territoire qui s’est construit selon d’autres normes. Davantage qu’un chantier classique d’équipement culturel, il s’agira de construire un parcours, un récit commun, une économie humaine du projet, de la conception à la réalisation. L’idée est de faire de ce lieu un espace dédié à des usages divers, à la fois culturels et cultuels, dans le respect des spécificités de chaque pratique. Un lieu propice à former des acteurs de la filière musicale aux techniques d’organisation de concerts et à accueillir des répétitions et des démonstrations de chants et de danses. Un lieu muni d’un équipement culturel rayonnant sur le territoire pour fédérer diverses démarches culturelles et artistiques. Un lieu faisant signe dans le quartier, mettant en lumière les dynamiques locales.

En interrogeant l’idée d’une architecture populaire de Mayotte, en soulignant l’importance d’un dialogue interculturel respectueux, en partant lentement des pratiques existantes pour définir les besoins des usagers, cette mission interroge les principes de l’action publique à Mayotte.

À son échelle, la Ville de Chiconi s’est structurée pour le projet : le service de la Culture et du Patrimoine a été créé pour  pouvoir piloter le projet en lien avec le service Aménagement et Urbanisme. La programmation de l’îlot culturel de Chiconi prend forme : la mise à l’épreuve des lieux par les usage(r)s est formalisée dans une étude des usages, qui a déjà enclenché le projet de réhabilitation de la MJC dont le permis a été déposé en fin d’année 2022 et doit encore se formaliser pour lancer la suite du projet pour une salle de spectacle, l’aménagement des espaces publics et équipements qui composeront cet îlot culturel. Une assemblée des acteurs et actrices se tient, un comité de pilotage mensuel jalonne l’avancement du projet général.  

La Preuve par 7 a ainsi contribué au programme pour la démarche de chantier culturel et ouvert à venir et a passé le relais de la permanence à la Ville et aux partenaires locaux en octobre 2022.

Chiconi et sa baie

Habitants : 8 300 (2015)

Acteurs au démarrage : Ville de Chiconi, association Milatsika Emergence, Direction des Affaires Culturelles, Hip-Hop évolution, le Royaume des Fleurs avec les complices d’Encore Heureux, Attila Cheyssial, Julien Beller

Thématiques : culture et patrimoine, droit

D’autres projets et manières de faire à découvrir

 sur le site de l’École du terrain

Podcasts sur des projets et démarches expérimentales à Mayotte

Phonothèque

Bilan de Chiconi

Cahier de travail

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La leçon de Chiconi, texte d'Attila Cheyssial

Festival Milatsika

Site internet

Direction des

Affaires Culturelles

à Mayotte

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Ville de Chiconi

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Lunel

Lunel

Le bâtiment public désaffecté

L’ancienne gare de Lunel

Lieu d’échanges, pôle de vie

© Preuve par 7 2019

Comme 3 000 autres à travers la France, l’ancienne gare de Lunel a perdu sa fonction ferroviaire. Alors que se construit le nouveau pôle de mobilité autour de la gare actuelle, comment lui trouver des usages en phase avec les modes de vie et de déplacement contemporains?

© Preuve par 7, 2018

© Preuve par 7, 2018

© Julien Thomazo, 2019. Crédits photos : Communauté de Communes de Lunel

© Julien Thomazo, 2019. Crédits photos : Communauté de Communes de Lunel

© Julien Thomazo, 2019. Crédits photos : Communauté de Communes de Lunel

© Jacques Garnier, décembre 2019

Première rencontre publique, ateliers de constructions tissées, 29 janvier 2020

© Jacques Garniers, Preuve par 7

Première rencontre publique sur le site de la permanence, 29 janvier 2020

(c) Jacques Garnier, Preuve par 7

Première rencontre publique, ateliers de constructions tissées, 29 janvier 2020

© Jacques Garniers, Preuve par 7

© Dominique Larosiere, janvier 2020

Le bâtiment désaffecté de l’ancienne gare de Lunel s’est révélé lors des travaux d’aménagement autour de la gare actuelle. L’édifice, qui a déjà connu plusieurs vies – bâtiment voyageurs, logements, et soutien des voies ferrées – a perdu son usage urbain il y a quelques années. A quelques dizaines de mètres vient d’être inauguré le pôle d’échange multimodal de la ville. Jouissant d’une situation centrale, située au cœur de la mobilité quotidienne de plus de deux mille personnes, l’ancienne gare pourrait s’ouvrir à nouveau vers la ville et ses habitants. Il s’agit pour SNCF Immobilier de lancer une réflexion patrimoniale au service de l’intérêt du territoire. Comment réouvrir au public un ancien bâtiment public ? Comment programmer les anciens bâtiments ferroviaires en fonction des besoins locaux ?

La Preuve par 7 a engagé ici une réflexion sur l’articulation entre expérience locale et expérience reproductible. L’activation de nouvelles pratiques au sein de ce bâtiment pourrait-elle inspirer d’autres lieux ?

En effet, les bâtiments publics, loin d’être des objets isolés, limités à l’offre de – précieux – services aux citoyens, participent à la structuration des territoires, des pratiques des habitants. Ils constituent des espaces collectifs, des repères communs et familiers. Gares, écoles, hôpitaux, édifices bancaires historiques, postes construisent les identités locales. Pourtant, sous l’effet de recompositions démographiques, économiques et territoriales, les bâtiments publics en jachère parsèment les communes françaises… Ces cas, répétés, à l’instar des milliers de gares ferroviaires désaffectées s’inscrivent dans un réseau d’aménités déjà existantes. Comment redonner vie à ces infrastructures en déshérence ? de quelle manière encourager un nouveau rayonnement ?

Un premier échantillon de permanence a été réalisé par la Preuve par 7 entre décembre 2019 et janvier 2020. Commandée par SNCF Immobilier, pilotée par la Preuve par 7 avec Jacques Garnier, architecte, elle a permis de créer un premier lien avec les acteurs locaux à la fois publics et privés (SNCF, Communauté de communes, Ville, Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, Direction Départementale des Territoires et de la Mer, Régie des territoires, Associations…) et d’impulser une dynamique commune.

Finalement concrétisée par une première intervention de mise au propre et d’ouverture symbolique du bâtiment réalisée par la Régie Emploi Service du Pays de Lunel et soutenue par la Communauté de Communes, la pré-permanence se clôtura par la tenue d’une rencontre publique autour des locomotives du lien social, avec plusieurs intervenants spécialistes de la question. Elle permit de rendre compte des envies et besoins de chacun des acteurs autour de ce projet commun et d’initier une dynamique nouvelle pour le bâtiment.

Ce tissu de personnes et de compétences amorce l’occupation progressive de l’ancienne gare.

Près de deux ans de discussions pour l’élaboration d’une convention partenariale, avec un financement et tour de table de six partenaires – SNCF Immobilier, Ville de Lunel, Communauté de commune du Pays de Lunel, Banque des Territoires, le Preuve par 7 et une nouvelle architecte permanente auront été nécessaire pour poursuivre la démarche. La permanence, tenue par l’architecte locale Mathilde Tournyol du Clos, a ouvert chaleureusement les portes de l’ancienne gare à l’hiver 2021 après avoir réalisé des travaux d’aménagements et de mise en usage dans l’ancien appartement au premier niveau du bâtiment.

Comment réaliser de menus travaux d’aménagement intérieur rapidement avec un propriétaire, qui plus est entreprise nationale comme la SNCF, dont ce n’est pas le métier ? Cela s’est avéré être une épreuve, réalisée grâce à la prise en main par la permanence, à la croisée de l’assistance à maîtrise d’ouvrage et de la maîtrise d’œuvre.
Depuis, habitantEs, voisinEs, monde associatif,
services sociaux, entreprises d’insertion, artistes, et tant d’autres, se sont succédéEs afin de repenser ensemble le devenir de cette ancienne gare. En octobre 2022 viendront les rendus de l’étude de faisabilité en actes après plus d’un an d’occupation de l’ancienne gare : usages et programmes éprouvés à l’échelle 1, cartographie des acteurs et actrices associées, des modalités de gouvernance futures envisageables, ainsi que l’étude technique et programmatique en plans en plusieurs scénarios.  

En décembre 2022, la convention entre la SNCF, la Communauté de Communes du Pays de Lunel, Mathilde Tournyol du Clos et la Preuve par 7 a été renouvelée afin de prolonger pour un an le travail de la permanence.

 
 
 

La gare de Lunel et ses environs

Département : Hérault
Habitants : 25 000
Acteurs au démarrage : SNCF Immobilier, Ville de Lunel, Communauté de communes du pays de Lunel
Thématiques : Mobilités / Patrimoine 

Les détails du projet

 sur le site de l’École du terrain

Bilan de Lunel

 

Retranscription « Sur les traces de Lunel »

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Les locomotives du lien social

Rencontre publique

Journal de Bord #1

 

L’ancienne gare

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contact@lapreuvepar7.fr 

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